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Dans ma bibliothèque... - Page 8

  • Working Class Hero

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    Enfin fini Elisabeth Gaskell. Le moins qu'on puisse dire, c'est que si le livre est intéressant, ça se lit moins vite que Jane Austen! Le style sans doute, la description sociale aussi...

    9782213627304.jpgRésumé: C'est le choc de deux Angleterre que le roman nous invite à découvrir : le Sud, paisible, rural et conservateur, et le Nord, industriel, énergique et âpre. Entre les deux, la figure de l'héroïne, la jeune et belle Margaret Hale. Après un long séjour à Londres chez sa tante, elle regagne le presbytère familial dans un village du sud de l'Angleterre. Peu après son retour, son père renonce à l'Eglise et déracine sa famille pour s'installer dans une ville du
    Nord. Margaret va devoir s'adapter à une nouvelle vie en découvrant le monde industriel avec ses grèves, sa brutalité et sa cruauté. Sa conscience sociale s'éveille à travers les liens qu'elle tisse avec certains ouvriers des filatures locales, et les rapports
    difficiles qui l'opposent à leur patron, John Thornton. En même temps qu'un étonnant portrait de femme dans l'Angleterre du milieu du XIXe siècle, Elizabeth Gaskell brosse ici une de ces larges fresques dont les romanciers victoriens ont le secret.

    J'ai beaucoup aimé ce livre. Pas pour la romance, mais pour les descriptions, intéréssantes, minutieuses, et bien amenées du milieu sociale, des conditions de vie des cités ouvrières de ce nord de l'Angleterre au XIXème siècle. Ainsi que les descriptions et l'évolution des mentalités.

    Mais revoyons cela plus en détail:

    - l'aspect romance, entre Margaret Hale et John Thornton. Effectivement, on pourrait le rapprocher de Lizzie et Darcy dans Orgueil et Préjugés. Mais je ne tomberais pas dans cette facilité. Si il y a orgueil et préjugés entre la jeune fille du Sud et l'homme d'affaire du Nord, ce qui entraîne leur attirance réciproque est différent, de même que ce qui va les rapprocher. La société autour d'eux est différente, beaucoup plus présente, je trouve. Et les questions sociales jouent un grand rôle dans cette histoire.

    - les questions sociales justement (hé, hé, transition, transition...). Je trouve qu'elles forment une part importante du livre. A tel point que des fois, c'était un peu dur à suivre, j'avais l'impression de me replonger dans mes livres de cours sur "Industrialisation et société au XIXème siècle en Grande-Bretagne". (Si, si, c'est un titre de livre ... ils peuvent être tordus , au CAPES, des fois...). Autant le dire tout de suite, c'est cette partie qui m'a le plus fait aimer le livre. Elisabeth Gaskell réussi à analyser finement, et sans manichéisme, je trouve, les rapports sociaux des villes industrielles. Pas de misérabilisme, mais un constat, qui fait parfois penser à celui d'Engels et Marx, rien de moins. C'est que Gaskell nous décrit ici, sous couvert de roman, la réalité sociale qui inspirera nos deux compères. Alors, Nord et Sud et le Capital, même combat? Oui, enfin, N&S, c'est plus sympa à lire ^^.

    Ce qui amène surtout à réfléchir, dans ce livre, c'est la constatation, qu'en France, comme en Angleterre, les relations patron-ouvriers/employés n'ont guère changées (malgré les nombreuses analyses des sociologues). Bien sûr, Thornton évolue, c'est le héros, c'est le but. Mais Gaskell décrit bien l'antagonisme qui existait, et existe encore entre ceux qui possèdent le capital, et ceux qui permettent finalement à ce capital d'exister par leur travail (et là, vous relisez Marx, hein, je vais pas vous faire un cours d'économie!!). Tout comme Margaret (et comme les pays nordiques) on se demande bien pourquoi patrons et ouvriers n'essayeraient pas de s'asseoir autour d'une table, puisque leurs destinées sont communes ... mais vu que 150 après rien n'a changé... finalement, c'est un peu déprimant, ce livre!

    Bref, je tiens à remercier ma Tuplette Pando, et the Inn de m'avoir fait découvrir ce livre, que j'ai largement préféré, je ne sais pas moi, aux Zola sur le même sujet (ne serait-ce que parce que la classe ouvrière n'y est pas représentée comme misérable, alcoolique, et abrutie...)

  • Black Book

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    J'avais décidé un petit tour dans paris, profitant de mas vacances, pour aller au musée. Puis je me suis souvenue qu'on était mardi. Et le Louvre est fermé...

    Donc, je suis partie me balader, sauf que ... j'ai fait un détour par la Keu-Fna (ce qui fait que mon compte en banque vient de me maudire sur 5 générations) et que l'inspiration pour les photos étant au point mort ... vous n'aurez rien des 3 pauvres photos prises aujourd'hui.

    Mais vous saurez tout sur les livres!

    Maintenant, quand je passe à la Fnac, je vais direct au rayon jeunesse (oui, avant aussi, mais voilà...) et j'ai finalement craqué pour les oeuvres de Rebecca Dautremer. Dont Cyrano. Je ne pouvais pas ne pas craquer sur Cyrano.

    Et ensuite, je passe devant les romans ... et là, le dernier Neil Gaiman section jeunesse. Nobody Owens. Comment voulez-vous que je résiste?

    Bon, ça fait des sujets prochainemen,t sur ce blog. Et vous aurez quand même droit à des photos aujourd'hui... ^^

    DSCF3390.JPG
  • Sympathy for the Devil

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    Bon, vu le titre, vous vous doutez du sujet ...

     

    Alors, j'ai enfin commencer à lire sérieusement les Chroniques des Vampires d'Anne Rice. En commençant par Lestat le Vampire. *Comment ça, c'est pas le premier? Vous pensez pas que j'allais me taper Louis-la-déprime, non? J'ai vu le film, ça ira...*

    J'ai adoré-aimé-c'était bien. Anne Rice a fait la une oeuvre formidable, de relecture et recréation du mythe, mais je vais y revenir.

    41ZVXRPC2QL._SS500_.jpgRésumé : Vampire impie, qui ne croit ni en Dieu ni au diable, ivre d'amour et de sensualité, résolu à découvrir les mystérieuses origines de ses semblables, Lestat se lance dans une quête effrénée qui va nous transporter du Paris de Louis XV à l'Égypte ancienne pour nous amener à San Francisco de nos
    jours où, devenu chanteur de rock, il lance un défi suprême aux " puissances des ténèbres ". Fresque épique, mélodrame flamboyant et superbe roman,
    riche de l'héritage de la littérature populaire, Lestat le vampire bouscule les genres et les conventions pour nous offrir l'un des plus grands livres de ces dernières années.

     

    Bon,je connaissais déjà l'histoire, puisque grâce au film, j'étais devenue fan du personnage (je vous ai dis que j'aimais bien les tarés, des fois?) et qu'en général, les vampires, j'aime bien (sauf ceux qui se plaignent, qui chouinent, qui tuent pas, qui prennent la tête avec du romantisme à deux balles ... bref, pas des vampires, quoi, sinon, je ne vois pas l'intérêt d'être maudit).

    J'en étais où?

    Donc, le personnage de Lestat m'intriguais, et j'avais depuis longtemps parcouru les romans à la Fnac, et intégré les créatures d'Anne Rice dans mon monde imaginaire. Mais jamais je n'avais pris le temps, le risque de savourer tranquillement chez moi ces histoires. Et ce fut stupide...

    Anne Rice réussi un tour de force, de faire renaitre l'état d'esprit et la langue des époques qu'elle nous conte. C'est riche, dense, puissamment écrit. Avec cette exacte mentalité du XVIIIème siècle ... oui, on pleurait beaucoup, on exacerbait ses sentiments à l'époque. De là découlera le romantisme. On sent chez elle une maîtrise de son sujet. Et cela n'est que pour la partie théorie de l'écriture (et je vais arrêter là avant de gonfler tout le monde).

    Les personnages. Commençons par Gabrielle. magnifique personnage, d'une liberté absolu, d'une modernité frappante. Elle me fait penser à une Elfe (son rapport à la Nature sans doute). Je passe sur Nicolas et Armand, qui m'ont un peu gavé, dans leur rôle d'adolescent en crise (manifestement, le syndrome Anakin...)

    J'ai aimé le passage de Marius, de son scepticisme romain à sa foi en Ceux qu'il faut garder, mais surtout sa manière si simple de raconter, et si parfait d'être un sage.

    Et enfin, last but not least ... Lestat. Ah Lestat. Donc, oui, je l'adore. Encore plus! Lestat est un véritable libertin, en tant que philosophie, mais aussi une tête brûlée, un enfant gâté insupportable (Imbuvable, dirait Marius), mais avec une telle innocence (oui, innocence...). Anne Rice nous offre là un héros comme on en trouve peu, ni blanc, ni noir, mais lumineux, pourtant. Contrairement à ce qu'il pense, Lestat est le plus humain des vampires, par sa soif de nouveautés, découvertes, sa façon de briser les portes, les tabous ... et de faire des erreurs. (En gros, si on ne veut pas qu'il fasse de bêtises, faut lui dire absolument d'en faire...)

    Et Après les "révélations " sur Akasha, j'ai hâte de lire la suite ...

    La note du chipotage: Oui, je chipote, ce serait pas moi, sinon ...

    Autant j'ai apprécié la relecture du mythe, mais surtout la relecture des mythes par Anne Rice, autant ... pourquoi Typhon dans l'histoire d'Isis et Osiris, alors que c'est Seth, le méchant? Qu'est-ce qu'un monstre de la mythologie grecque vient faire dans l'histoire??? Je sais, c'est vraiment rien, que dalle, sans doute une licence artistique, mais moi, ça m'intrigue...

  • Avis de grand froid...

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    Ma médiathèque recèle parfois des pépites. Je flanait la fois dernière, décidant enfin d'emprunter Lestat le Vampire d'Anne Rice, quand, soudain, sur l'étagère du bas, une série de petits bouquins tout fins me fait de l'oeil. Tout fins, oui, car une même pas une centaine de pages, ça ne prend pas de place.

    9782847200102.jpgEt me voici empruntant le premier tome du Garçon qui voulait devenir un être humain. Le premier pour tester, et ce fut une bonne idée...
    Le garçon ... est une histoire conté à la façon des anciennes sagas. Et l'auteur a un réel talent pour nous plonger chez les vikings, ou chez les Inuits. Et on a envie d'aller aprtager la vie des Inuits groenlandais. Malgré la neige, le froid et les ours polaires.
    Il me reste donc à emprunté la suite pour continuer à suivre les aventures de Liev, Apuluk et Narua. Et puis 90 pages, ça passe vite en si bonne compagnie.
    Et j'ai aussi envie de découvrir les autres livres de l'auteur, la série des racontarts articques, autour d'une bande de joyeux chasseurs hédonistes du Groenland.
    Et je remercie ma médiathèque qui range certains livres jeunsse-adolescent au rayon adulte...