Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

My Best Men (and maybe Women) - Page 4

  • The man with no name?

    Pin it!

     

    Non, je ne suis pas attirée que par les morts ou les vieux....

    Pis cette catégorie n'est pas pour du swoon, à la base (y'en a qui font ça mieux que moi... ce serait en plus répétitif avec les autres)

    Pis y'aura aussi de beaux jeunes hommes, ne vous inquiétez pas... mais y'aura aussi des filles (en tout bien tout honneur, vu que je n'ai pas viré ma cuti)

    Et puis c'est mon blog, je ne vois pas pourquoi je me justifie... XD

    Sinon, My Best Men du jour:

    Monsieur (oui, à son niveau, je lui donne du Monsieur)

    Clint Eastwood

    Comme beaucoup, ma rencontre avec Clint, ce fut ça:

    Clint_Eastwood5.jpg
    Ben voui, en plus, mon père est fan de western, et fan de Sergio Leone...

    Mais reprenons...

    Né le 31 mai 1930 à San Francisco, Clinton Eastwood Jr. A su être patient, sagissant de la renommé. Il a su aussi être assez têtu pour prendre tous les conseils à contresens !

    Après une brève carrière de mannequin en Italie (j'ai pas d'image de l'époque... j'en avais une dans un première, mais je le retrouve plus...), et une apparition dans un film de Pasolini (rien que ça) il revient aux Etats-Unis, dans les années 50 où on lui a dit qu'il ne savait pas jouer. Et là, il décroche l'un des rôles principaux de la série western Rawhide, celui du jeune Rowdy Yates.

    clint_eastwood.jpg
    Clint le taciturne en 1965

    Là, on se dit que le monsieur n'est bon qu'à la télé. Et donc, dans  les années 60 onle retrouve en Italie exploser dans la trilogie de Sergio Leone : Pour une poignée de dollars, Et pour quelques dollars de plus, et Le bon, la brute et le truand.

    "Il ne sait jouer que les cow-boys", dit-on cette fois. Mais dès 1971, il incarne le flic mythique Harry Callahan dans Dirty Harry, et commence sa carrière de réalisateur avec le thriller Un frisson dans la nuit. A cette époque, un obscur réalisateur débutant dira d'ailleurs que Clint n'était sans doute pas le meilleur acteur américain, mais deviendrait le meilleur réalisateur qui existe. Ces jeunes, parfois, ils racontent n'importe quoi....

    Depuis, Clint continue de réaliser, alternant ou cumulant les fonctions d'acteur et réalisateur sous l'égide permanente de sa propre société de production Malpaso, parfois compositeur (il est fan de jazz et a consacré son film Bird à la vie de Charlie Parker), remportant deux fois l'Oscar du Meilleur Réalisateur (pour Impitoyable en 1992 et Million Dollar Baby en 2005), et faisant preuve d'une énergie incroyable qui lui permet par exemple de réaliser deux films de guerre la même année, à l'âge de 76 ans : Mémoires de nos pères et Lettres d'Iwo Jima... En 2009, il rencontre un de ses plus gros succès en jouant sur sa propre image de baroudeur sec et violent dans Gran Torino ; il a alors 78 ans. Et en 2010, le revoilà sur le devant de la scène avec Invictus, sur Mandela, l'Afrique du Sud et le rugby... et bien plus encore.

    Le truc, avec Clint, c'est que ses films jugés les moins bons restent quand même de très grands films. Bon, il met lui-même le niveau tellement haut... Et c'est ainsi que lentement, à l'heure où d'autres prennent leur retraite, que monsieur Clint est devenu le plus grand réalisateur américain...

    Au fait, l'obscur jeune réalisateur cité plus haut s'appelait Martin Scorsese...^^ (un autre Best Men)

    Je ne vais pas mettre la liste complète de ses œuvres, parce que IMDB fait ça très bien, de même que pour les citations et le reste....

    clint-eastwood.jpg
    Clint l'insubmersible en 2009

    Et une petite galerie du personnage, sans doute le dernier vieil emmerdeur qui fait ça très bien du cinéma américain ^^

    clint41.jpgclintmain_43211t.jpg4933f2f0c2d9b.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Avec nous, venez croiser le fer....

    Pin it!

    ... les méchants vont mordre la poussière, sous le signe des mousquetaires....

    Désolée, mais l'homme dont je vais vous parler ce jour, "mon meilleur homme" du jour est mort depuis 337 ans.

    Oui, il s'agit ni plus, ni moins que de Charles de Batz-Castelmore, comte d'Artagnan.

    d__artagnanprofile.jpg

    Je sais, vous vous dites "Elle est folle". Mais suivez mon raisonnement: j'ai lu et adoré les Trois mousquetaires de Dumas petite (et la suite), j'ai vu et adoré les deux dessins animés adaptés dans mon enfance, voir les trois si on compte Albert, le 5ème Mousquetaire, j'ai vu, et parfois revu les plus grands films de capes et d'épée (mit Jean Marais, of course)... déjà, je part un peu atteinte.

    Et puis souvenez vous, je suis fan des gascons avec une épée (ici).

    Mais le meilleur reste à venir, puisque mes études m'ont fait me frotter à des sources un peu moins romanesques que Dumas.... et D'Artagnan, ben c'est mon héros.

    Une bio express : Née entre 1611 et 1615 dans le Gers (ouais, ils étaient pas encore super précis, à l'époque, sur les dates) il meurt le 25 juin 1673 à Maastricht (tout un symbole... pis à 60 balais, il connaissait pas la retraite, lui!). Dans les années 1630, il monte à Paris, rentre aux Cadets, puis aux Mousquetaires dans les années 1650 (en passant, il n'y a jamais eu de rivalités avec les Gardes du Cardinal, vu que les mousquetaires étaient au service du Roi, et par détachement de Richelieu. Puis, en 1650, Richelieu, et Louis XIII étaient déjà mort).

    De toute façon, mousquetaire, c'est un corps d'armée, et le D'Artagnan participe à des batailles. Mais ce qui le rendra d'abord célèbre, littérairement parlant, c'est l'arrestation de Fouquet (vous savez, le type de Vaux le Vicomte, l'ennemi de Colbert... bref). Car oui, c'est D'Artagnan qui procède à l'arrestation et qui est chargé d'escorter ensuite le prisonnier à Pignerol. Et c'est là que ça devient le héros.

    Pas parce qu'il escorte un prisonnier, non... parce que les gens les plus connus qui relatent l'évènement, sont, soit des amis de Fouquet, comme Madame de Sévigné, soit la pire langue de vipère des mémorialistes (qui n'a jamais vécut l'évènement, soit dit en passant) le Duc de Saint-Simon. Et les deux louent la politesse et les façon de gentilhomme de D'Artagnan. Mieux même, dans tout Saint Simon, on ne trouve aucune critique sur le monsieur, il y est même décrit comme un type bien, dirions-nous de nos jours... je promet que quand on connait son Saint-Simon, ça mérite limite la béatification directe!!!

    200811220890_w350.jpg

    Outre cet évènement, D'Artagnan meure donc devant Maastricht... d'une balle de mousquet, un jour de .... relache. J'vous jure...

    La vie du monsieur nous est sinon connue de façon incomplète. Ses Mémoires, qui ont fortement inspirés Dumas, ne sont pas de lui, elles ont été publiés après sa mort, par je ne sais plus qui, et mèlent sans doute pas mal de vrai avec assez de faux pour enjoliver. Mais mazette, quel homme quand même... qui songe effectivement pas mal à la bataille, et à trousser les filles, aussi... Milady était en réalité la soeur du secrétaire de l'ambassadeur d'Angleterre... et il avait aussi dragué (et conclu avec) sa bonne pour rentrer dans son lit. Bref, un joyeux luron, semble-t-il...

    Pour plus de détail, wikipedia

    Alors, forcément pas de gniiisage intensif, vu le peu de portrait du monsieur.... mais il y a pas mal d'acteurs intéréssants qui l'ont interprété, et outre l'indéboulonnable Jean Marais, mon d'Artagnan favori reste Philippe Noiret dans la Fille de D'Artagnan. Mais bon, c'était Philippe Noiret...

    Ah, et c'est Gérard Philippe qui le joue dans Si Versaille m'était conté...

  • The King of Cool

    Pin it!

    En cette fin d'année, j'inaugure une nouvelle catégorie. Après moult réflexions et l'aide précieuse d'une Tuplette, je lui ai enfin trouvé un nom!

    My Best Men (and maybe Women)

    Un peu ma version de l'Homme du Mois, les Hommes de dedans ma tête, ou les gentlemen. Sauf que voilà, comme je voulais aussi faire une catégorie sur les actrices que 'jaime bien, et aussi une sur les gens que j'aime beaucoup mais pour lesquels je ne craque pas forcément, mais aussi sur... bref, ça aurait fait beaucoup trop de catégories à gérer pour ma petite tête. Donc, voilà, ma catégorie "Homme du mois" et plus encore XD

    (bon, après ce 36-15.mylife créatif, j'espère que vous avez pas fui... non revenez,j'arrête, de toute façon, vous comprendrez bien avec le temps...)

    Et le premier est....

    Dean Martin

    dean-martin1.jpgEh oui, pas d'écossais à moto (trop facile) mais en ces temps de Noël, un crooner. Mon crooner préféré, pour son swing. Et en plus, il est mort le jour de Noël 1995, comme un symbole.

    Mais commençons par le début:

    Dean Martin, de son vrai nom Dino Paul Crocetti nait le 7 juin 1917, dans l'Ohio. Comme son nom l'indique, il est né de parents immigrés italiens, plus précisement napolitains. Dino devient Dean lorsqu'il commença à travailler dans un club de New-York (oui, à l'époque, il fallait un nom qui sonne anglophone, sinon...). Il rencontre son partenaire Jerry Lewis en 1940, et à eux deux, ils vont enchainer les show comiques, puis les films, mais finissent par se séparer en pleine gloire en 1956.

    Dean Martin va mener alors plusieurs carrière de front, à la télé, en chansons avec des reprises de tubes italiens, comme Volare (il va toujours jouer sur ses origines napolitaines et ne va jamais cesser de chanter l'Italie) mais aussi au cinéma, avec Rio Bravo au côté de John Wayne (un des mes western favoris). Il rencontre Sinatra et Sammy Davis Junior, devenant le symbole de la cool attitude, et formant le fameux Rat Pack. Il continue, même après la dissolution du Rat Pack à enchainer les tubes (Every Body loves Somedy), à être une star du petit écran dans les années 70, avec le Dean Martin Show sur NBC et à faire des films (comme le succès Embrasse-moi idiot).

    Mais la mort de son fils Dean Paul Martin (pas très originaux, dans la famille) le fait sombrer dans un chagrin dont il ne sortira jamais vraiment, malgré le soutien des ses vieux amis. Il mourra, des suites d'un cancers, à Noël 1995.

    Dean Martin représente le crooner ultra-cool, un peu latin lover, de quoi faire fondre (honnêtement) les ménagères américaines des années 50-60 (et au-delà). Ses interprétations sont toujours un peu jazzy, un peu décalées dans le ton, très très swing. Noël avec Dean Martin en fond sonore, je vous promet, ça balance pas mal! Et sa version de Jingle Bells est .... je fond littéralement....

    Alors, bien sûr, on va pas oublier le côté noir de la légende, que je trouve plutôt hautement symbolique de cette époque. ben voui, Dean et Franck Sinatra, c'est connu, c'était les crooners préférés de la Mafia. La vraie, la Cosa Nostra, celle qui a fondé Las Vegas, celle de la grande époque. Et ils étaient potes avec Sam Giancana. Mais franchement, ça ajoute pas un peu au mythe, ça?

    Dean+Martin.jpg
    C'est pas la classe, ce type?

     

    Allez, je vous laisse avec un peu de quoi réchauffer vos oreilles....