Non, je ne suis pas attirée que par les morts ou les vieux....
Pis cette catégorie n'est pas pour du swoon, à la base (y'en a qui font ça mieux que moi... ce serait en plus répétitif avec les autres)
Pis y'aura aussi de beaux jeunes hommes, ne vous inquiétez pas... mais y'aura aussi des filles (en tout bien tout honneur, vu que je n'ai pas viré ma cuti)
Et puis c'est mon blog, je ne vois pas pourquoi je me justifie... XD
Sinon, My Best Men du jour:
Monsieur (oui, à son niveau, je lui donne du Monsieur)
Clint Eastwood
Comme beaucoup, ma rencontre avec Clint, ce fut ça:
Ben voui, en plus, mon père est fan de western, et fan de Sergio Leone...Mais reprenons...
Né le 31 mai 1930 à San Francisco, Clinton Eastwood Jr. A su être patient, sagissant de la renommé. Il a su aussi être assez têtu pour prendre tous les conseils à contresens !
Après une brève carrière de mannequin en Italie (j'ai pas d'image de l'époque... j'en avais une dans un première, mais je le retrouve plus...), et une apparition dans un film de Pasolini (rien que ça) il revient aux Etats-Unis, dans les années 50 où on lui a dit qu'il ne savait pas jouer. Et là, il décroche l'un des rôles principaux de la série western Rawhide, celui du jeune Rowdy Yates.
Clint le taciturne en 1965Là, on se dit que le monsieur n'est bon qu'à la télé. Et donc, dans les années 60 onle retrouve en Italie exploser dans la trilogie de Sergio Leone : Pour une poignée de dollars, Et pour quelques dollars de plus, et Le bon, la brute et le truand.
"Il ne sait jouer que les cow-boys", dit-on cette fois. Mais dès 1971, il incarne le flic mythique Harry Callahan dans Dirty Harry, et commence sa carrière de réalisateur avec le thriller Un frisson dans la nuit. A cette époque, un obscur réalisateur débutant dira d'ailleurs que Clint n'était sans doute pas le meilleur acteur américain, mais deviendrait le meilleur réalisateur qui existe. Ces jeunes, parfois, ils racontent n'importe quoi....
Depuis, Clint continue de réaliser, alternant ou cumulant les fonctions d'acteur et réalisateur sous l'égide permanente de sa propre société de production Malpaso, parfois compositeur (il est fan de jazz et a consacré son film Bird à la vie de Charlie Parker), remportant deux fois l'Oscar du Meilleur Réalisateur (pour Impitoyable en 1992 et Million Dollar Baby en 2005), et faisant preuve d'une énergie incroyable qui lui permet par exemple de réaliser deux films de guerre la même année, à l'âge de 76 ans : Mémoires de nos pères et Lettres d'Iwo Jima... En 2009, il rencontre un de ses plus gros succès en jouant sur sa propre image de baroudeur sec et violent dans Gran Torino ; il a alors 78 ans. Et en 2010, le revoilà sur le devant de la scène avec Invictus, sur Mandela, l'Afrique du Sud et le rugby... et bien plus encore.
Le truc, avec Clint, c'est que ses films jugés les moins bons restent quand même de très grands films. Bon, il met lui-même le niveau tellement haut... Et c'est ainsi que lentement, à l'heure où d'autres prennent leur retraite, que monsieur Clint est devenu le plus grand réalisateur américain...
Au fait, l'obscur jeune réalisateur cité plus haut s'appelait Martin Scorsese...^^ (un autre Best Men)
Je ne vais pas mettre la liste complète de ses œuvres, parce que IMDB fait ça très bien, de même que pour les citations et le reste....
Clint l'insubmersible en 2009Et une petite galerie du personnage, sans doute le dernier vieil emmerdeur qui fait ça très bien du cinéma américain ^^