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film

  • Le Petit Nicolas

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    Non, je ne vais pas vous parler de l'usurpateur... pour moi, le Petit Nicolas restera toujours le gamin aux bêtises et aux copains de mon enfance ^^

    Mais aujourd'hui, je suis allée voir le film avec ma classe. Et j'ai plutôt passé un bon moment.

    affiche-cine-du-film-le-petit-nicolas.jpgLe Petit Nicolas, 2009 - de Laurent Tirard, avec Maxime Godard, Valérie Lemercier, Kad Merad...

    Adapté de l'oeuvre de Sempé et Gosciny

    Résumé Allociné: Nicolas mène une existence paisible. Il a des parents qui l'aiment, une bande de chouettes copains avec lesquels il s'amuse bien, et il n'a pas du tout envie que cela change...
    Mais un jour, Nicolas surprend une conversation entre ses parents qui lui laisse penser que sa mère est enceinte. Il panique alors et imagine le pire : bientôt un petit frère sera là, qui prendra tellement de place que ses parents ne s'occuperont plus de lui, et qu'ils finiront même par l'abandonner dans la forêt comme le Petit Poucet...

     

    Mon avis: un gentil film, rafraîchissant, sympa comme tout à voir avec sa classe... même si profs et élèves ne rigolent pas forcément aux même subtilitées.... XD

    Le Petit Nicolas, je suis tombée dedans quand j'étais petite, avec les Vacances du Petit Nicolas. Et je dois avouer que j'aime beaucoup ces le-petit-nicolas.jpglivres, et les bêtises de l'enfance. Et tous les copains, que même Agnan, le chouchou de la maitresse trouve grâce à mes yeux (mêm si c'est qu'un cafteur...). Le réalisateur a bien su mettre en image l'univers poétique (et rétro, mais qui ne l'étais pas à l'époque) du livre. Et puis c'est marrant de voir ça avec ses élèves, surtout quand on a un Nicolas dans sa classe, pas très grand, avec la même voix que celui du film (mais plus bavard...). Et d'avoir la reflexion des élèves, face à une crise d'Agnan qui se calme quand on lui promet des devoirs en plus: "Oh, c'est L*!!" (Un autre élève, moins cafard qu'Agnan, mais très bon aussi...).

    Et le personnage de Clotaire, la pauvre cancre... je crois que c'est mon chouchou, celui-là...

    Sinon, j'ai trouvé les inventions du rélisateur pour les pensées des gamins assez bien vu... et le générique est trop bien (comme disent les élèves), avec une animation des dessins de Sempé.

    Juste une chose... j'espère que ça va pas donner encore plus le goût des bêtises aux miens... (mais là, j'ai de l'espoir XD)

     

     

  • The Black Dahlia - Ellroy - De Palma

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    J'adore Ellroy. Je suis tombée dedans grâce au film L.A Confidential, j'ai lu Le Grand Nulle Part, puis L.A Confidential, puis le Dahlia Noir,White Jazz, puis finalement, qui clôturait le Quatuor de Los Angeles. j'ai commencé American Death Trip, j'ai lu Clandestino en italien et en français, j'ai lu Crimes en série, et j'ai adoré ses deux articles sur L.A., sa ville, sa malédiction, dans Courrier International il y a un temps déjà.

    J'aime déjà, à la base, le roman noir américain, le film noir, les ambiances poisseuses, les héros pas si héros malchanceux... et Ellroy va très loin dans l'anti-héros.

    Bref, il va me falloir plus d'un post pour en parler sérieusement. Or, hier soir, sur France 2, passait le Dahlia Noir, l'adaptation du roman éponyme d'Ellroy, par Brian De Palma. Et en général, j'aime bien Brian.

     

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    Le Dahlia Noir - James Ellroy.

    Premier tome du quatuor de Los Angeles, une tétralogie autour du LAPD de la fin des années 40 à la fin des années 50, c'est le troisième que j'ai lu. Oui, je suis pas toujours logique... ce qui m'énerve, c'est que je ne retrouve plus mon exemplaire, et que je ne l'ai pas relu depuis plus d'un an, et que voilà, mes souvenirs sont flous!

    Bien que les oeuvres d'Ellroy soient de fictions, elles ont intervenir en fond tout un tas de personnages ayant existé. Dans le cadre du Dahlia Noir, c'est carrément l'histoire qui est réelle. Celle qui sert le titre, puisqu'Ellroy part réellement du meurtre d'une aspirante starlette, retrouvée horriblement mutilée dans un terrain vague à la fin des années 40. C'est aussi un livre exorcisme pour Ellroy, il le dit lui-même, sa propre mère ayant été retrouvée assassinée dans un terrain vague.

     

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    Dans le livre, on suit l'enquête Dwight Bucky Bleichert et son coéquipier, Lee Blanchart, obsédé par le meurtre. C'est aussi une plongée au coeur de l'âme humaine dans sa part sombre, au coeur d'une ville et d'une Amérique tout, sauf accueillante et fraternelle, au coeur des pulsions humaines. On y croise des femmes fatales à la fois fragiles et ambigües, des flics corrompues jusqu'à la moëlle, et pourtant honnêtes, en un sens, des manipulateurs de tout poil, dans le vaste barnum qu'est la justice et la politique, intimement liées, aux Etats-Unis.

    Et encore, le Dahlia Noir reste classique dans sa narration. il fait penser aux oeuvres de Dashiell Hammet, Raymond Chandler ou Chester Himes. Ellroy n'a pas encore peaufiné son style "uppercut", mais tout est déjà là. Et c'est un chef-d'oeuvre de littérature noire. Avec parfois une lumière...

    Bref, vous comprendrez que j'ai aimé. Et puis dès que ça se passe dans les années 40-50, moi, je craque, alors...

    Passons au film...

     

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    Le Dahlia Noir - Brian De Palma

    L'histoire: la même que précédement, avec des adaptations. Le décor: L.A. en 1947-1948. les acteurs: Aaron Eckhart, Scarlett Johansson, Hilary Swank, Josh Hartnett.

    D'habitude, j'aime bien De Palma. Contrairement à Pando (moi, j'ai du mal avec Ang Lee). Eh bien là, je lui donnerais raison.

    De Palma réussit un bon film noir, bien léché, avec l'ambiance et tout, une reconstitution d'époque qui claque, le soleil, les tensions, les acteurs sont parfaits.

    Mais.

     

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    Il y a un "mais". Ce "mais", c'est Curtis Hanson, qui avait réalisé L.A Confidential, raflant les oscars 10 ans avant, et réalisant ce que De Palma n'a pas fait.

    Capter l'âme de Los Angeles. L'âme noire et torturée décrite dans le roman. Son film est bien, mais il est gentil. Et Ellroy n'est pas gentil. Sa relation avec sa ville est une relation d'amour-haine, et après lui, vous ne voyez plus Hollywood et L.A. comme avant (ni les States en général, d'ailleurs). Alors oui, y'a des beautés fatales et des relations vénéneuses, mais on pense presque plus à un remake du Grand Sommeil, avec Humphrey Boggart. Et pas le truc qui vous prends aux tripes comme sait le faire Ellroy.

    Et vous? Vu, pas vu, Ellroy, pas Ellroy?

    http://emo.huhiho.com

  • Le plus beau métier du monde...

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    ... parait-il.

    J'avais prévu de faire un post sur les photos cinéma de Life Magazine, et la grandeur d'Hollywood... ou alors, chercher un truc un  peu con en vidéo, ou une musique.

    Mais non.

    Est sorti récemment, après diffusion sur ARTE, le film-qui-signe-le-retour-d'Adjani. La journée de la jupe. Je ne l'ai pas vu. Comme je n'ai pas vu Entre les murs (mais là, j'ai lu le livre). Et je n'ai pas spécialement envie de les voir, mais je ne dirais pas non, non plus, si on me le proposait.

    Juste que, ces deux films, très à la mode, parle d'un sujet très à la mode, de deux façons différentes (si j'en crois les réaction de la blogosphère). Un sujet qui me concerne tout particulièrement.

    Le métier de prof. Enseignant. Son évolution. Et tout  ce qu'il y a autour (les élèves, les collègues, les directeurs, les réformes à la con ... ah non, ça toujours pas, c'est marrant, ça!)

    Alors on a les pro-Bégaudeau, les pro-Adjani, les "c'était mieux avant", les "les profs font mal leur boulot, ils sont trop copains", les "les élèves c'est plus ce que c'était" etc...

     

    STOP!!

    Les films ne sont qu'une représentations du réel. Quel que soit le film, et ceux-ci ne dérogent pas à la règle. j'ai lu Bégaudeau, je ne me suis pas reconnue dans son personnage, mais j'ai reconnue des erreurs possibles, des situations rencontrés.

    Les profs, ne sont pas des machines formatés par l'IUFM, comme semble croire les blogueurs axés à droite, ou les réacs de tout bord. D'abord parce que les premiers à taper sur les IUFM et la formation, ce sont les profs (et les stagiaires). Et qu'un IUFM, c'est rien qu'une école. Avec pleins de formateurs même pas d'accord entre eux. Et que sur deux visites en stages, on peut avoir deux avis différents sur nos fiches de prèp (qu'on abandonnera à peine titularisé pour une bonne part). Les IUFM ne sont pas des sectes où l'on fait un lavage de cerveau aux heureux reçus du concours...

    Le problème de l'Education Nationale se situe à un autre niveau que la relation entre un prof et sa classe. Voir au-delà même d'un établissement.

    Et tout le monde sait très bien où est le problème... c'est qu'à la base, nos chers ministres de l'Education rêvent tous du destin de Jules Ferry. Mais c'est trop tard les gars. Alors, laissez-nous faire notre boulot, qu'on connaît. Donnez nous les moyens, même sociaux, au lieu de nous taper dessus à longueur de temps parce que vous vous emmerdez dans votre fonction!!

    Les reste, les films tout ça ... c'est juste du cinéma.

  • Comment voyager en Australie pour pas un rond...

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    normal_australiamoviedotnet_poster8.jpg... ou presque.

    Un voyage dans le temps aussi, que ce soit le temps réel ou cinématographique.

    Cela pourrait être aussi comment en avoir plein les yeux pour moins cher qu'un aller-retour Paris-Sydney. Et cela ne prendra que 2h30 de votre temps.

    Australia de Baz Lurhman est une fresque épique, comique, dramatique, qui regarde du côté d'Hollywood des grands studios en ajoutant la touche luhrmanienne: le côté grand barnum.

    Le pitch est simple: Une lady anglaise débarque du côté de Darwin fin des années 30 pour rejoindre son mari sur son élevage de vaches, qui périclite. Elle se fait conduire par The Drover, le cowboy bagarreur du coin, pour trouver son mari mort, et décider de faire le convoyage elle-même. Et forcément, elle va tomber amoureuse du pays, du cowboy, etc... Ajouter à cela l'attaque de Darwin par l'aviation japonaise , et vous avez African Queen qui a croisé Autant en emporte le vent.

    On a une Nicole Kidman parfait en lady anglaise, et un Hugh Jackman toujours aussi... chaud que le désert australien, le tout traité avec tout le sérieux que recquiert cette réinterprétation du mythe par Baz, soit un sacré second degré. Pour exemple, la scène de la douche, qui fait grimper la température de la salle (au moins chez les filles) sans se prendre au sérieux (on dirait une pub l'Oréal dans le bush... mais Hugh le vaut bien!)

    Bref, j'ai aimé le film, parce qu'on passe deux heures de cinéma avec sans doute le même état d'esprit que nos grands-parents devant le Magicien d'Oz ou n'importe quel film en Technicolor. Et ça, c'est un sacré voyage dans le temps, que peu de films savent offrir de nos jours!

    Baz en profite aussi pour battre Peter Jackson à son propre jeu du "je fait une pub géante pour l'Office du Tourisme de chez moi" et nous offre des paysages digne d'Ushuaïa Nature... on se demande des fois si le photographe de plateau n'était pas Yann Artus-Bertrand, vu le nombre de "L'Australie vue du ciel".

    Sinon, le petit garçon métis aborigène est craquant, et j'adore la magie aborigène et leur conception du monde... et que le film dénonce aussi le problème de la génération volée. C'est même la tension dramatique du film. Et la dédicace du film. *Je sais, à première vue, on y pense pas forcément, en voyant cet article... mais y'a quand même beaucoup de chose dans ce film, et moi, je parles de voyages, surtout.*

    Donc, allez voir Australia, si ce n'est déjà fait!!

     *Et je veux bien le modèle Hugh Jackman pour me tenir chaud, cette année...*