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NieA Senseï - Page 74

  • Sympathy for the Devil

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    Bon, vu le titre, vous vous doutez du sujet ...

     

    Alors, j'ai enfin commencer à lire sérieusement les Chroniques des Vampires d'Anne Rice. En commençant par Lestat le Vampire. *Comment ça, c'est pas le premier? Vous pensez pas que j'allais me taper Louis-la-déprime, non? J'ai vu le film, ça ira...*

    J'ai adoré-aimé-c'était bien. Anne Rice a fait la une oeuvre formidable, de relecture et recréation du mythe, mais je vais y revenir.

    41ZVXRPC2QL._SS500_.jpgRésumé : Vampire impie, qui ne croit ni en Dieu ni au diable, ivre d'amour et de sensualité, résolu à découvrir les mystérieuses origines de ses semblables, Lestat se lance dans une quête effrénée qui va nous transporter du Paris de Louis XV à l'Égypte ancienne pour nous amener à San Francisco de nos
    jours où, devenu chanteur de rock, il lance un défi suprême aux " puissances des ténèbres ". Fresque épique, mélodrame flamboyant et superbe roman,
    riche de l'héritage de la littérature populaire, Lestat le vampire bouscule les genres et les conventions pour nous offrir l'un des plus grands livres de ces dernières années.

     

    Bon,je connaissais déjà l'histoire, puisque grâce au film, j'étais devenue fan du personnage (je vous ai dis que j'aimais bien les tarés, des fois?) et qu'en général, les vampires, j'aime bien (sauf ceux qui se plaignent, qui chouinent, qui tuent pas, qui prennent la tête avec du romantisme à deux balles ... bref, pas des vampires, quoi, sinon, je ne vois pas l'intérêt d'être maudit).

    J'en étais où?

    Donc, le personnage de Lestat m'intriguais, et j'avais depuis longtemps parcouru les romans à la Fnac, et intégré les créatures d'Anne Rice dans mon monde imaginaire. Mais jamais je n'avais pris le temps, le risque de savourer tranquillement chez moi ces histoires. Et ce fut stupide...

    Anne Rice réussi un tour de force, de faire renaitre l'état d'esprit et la langue des époques qu'elle nous conte. C'est riche, dense, puissamment écrit. Avec cette exacte mentalité du XVIIIème siècle ... oui, on pleurait beaucoup, on exacerbait ses sentiments à l'époque. De là découlera le romantisme. On sent chez elle une maîtrise de son sujet. Et cela n'est que pour la partie théorie de l'écriture (et je vais arrêter là avant de gonfler tout le monde).

    Les personnages. Commençons par Gabrielle. magnifique personnage, d'une liberté absolu, d'une modernité frappante. Elle me fait penser à une Elfe (son rapport à la Nature sans doute). Je passe sur Nicolas et Armand, qui m'ont un peu gavé, dans leur rôle d'adolescent en crise (manifestement, le syndrome Anakin...)

    J'ai aimé le passage de Marius, de son scepticisme romain à sa foi en Ceux qu'il faut garder, mais surtout sa manière si simple de raconter, et si parfait d'être un sage.

    Et enfin, last but not least ... Lestat. Ah Lestat. Donc, oui, je l'adore. Encore plus! Lestat est un véritable libertin, en tant que philosophie, mais aussi une tête brûlée, un enfant gâté insupportable (Imbuvable, dirait Marius), mais avec une telle innocence (oui, innocence...). Anne Rice nous offre là un héros comme on en trouve peu, ni blanc, ni noir, mais lumineux, pourtant. Contrairement à ce qu'il pense, Lestat est le plus humain des vampires, par sa soif de nouveautés, découvertes, sa façon de briser les portes, les tabous ... et de faire des erreurs. (En gros, si on ne veut pas qu'il fasse de bêtises, faut lui dire absolument d'en faire...)

    Et Après les "révélations " sur Akasha, j'ai hâte de lire la suite ...

    La note du chipotage: Oui, je chipote, ce serait pas moi, sinon ...

    Autant j'ai apprécié la relecture du mythe, mais surtout la relecture des mythes par Anne Rice, autant ... pourquoi Typhon dans l'histoire d'Isis et Osiris, alors que c'est Seth, le méchant? Qu'est-ce qu'un monstre de la mythologie grecque vient faire dans l'histoire??? Je sais, c'est vraiment rien, que dalle, sans doute une licence artistique, mais moi, ça m'intrigue...

  • Running up that hill

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    Si vous remontez quelque peu dans la mémoire de ce blog, vous tomberez sur cet article : Grand

    Dans lequel je vous parle d'une de mes expériences de grimpette de montagne japonaise (en même temps, c'est pas très compliqué, de grimper au Japon ...)

    Et donc, voici quand même la récompense. Oui, ça vaut de se lever tôt, et de risquer la crise d'asthme...

     


    Kyoto.jpg
    Vue panoramique de Kyoto, du haut du Daimonji - Japon - Août 2006

     

    Note de bas de page (dédié à Master Terry P.) : En redescendant de là, j'ai du indiquer une route à des touristes. Oui, au Japon. Pando, tu apprécieras...

    Sinon, retenez les titres des billets, y'a un jeu en fin de semaine ^^

  • Feeling Good

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    P8190600.JPG

    Lever de soleil sur l'Adriatique - Italie - Août 2006.

  • Have a Nice Day!

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    *On continue le cours: "Comment remplir son blog" - leçon n°2 ... trouver un titre ... très simple, plonger dans votre répertoire de chansons, y'en a bien une qui correspond! Et non, je ne mets pas toujours du Muse.*

     

    Par les soirs bleus d'été, j'irais par les chemins,

    picoté par les blés, fouler l'herbe menue...

    Ce n'est pas encore l'été, mais s'allonger dans l'herbe en avril, regarder les nuages jouer au travers des branches du cerisier qui fleuri.

    Sentir l'odeur de lherbe, l'odeur des jacinthe, des jonquilles, des sakura, les fleurs du cerisier.

    Entendre le chant des oiseaux, le merle, les mésanges, le bruit des enfants qui jouent au loin.

    Rêveur j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds

    Je laisserai le vent baigner ma tête nue.

    Laisser le soleil me réchauffer doucement, en attendant que l'on m'appelle.

    Laisser le chat s'approcher intrigué de me voir allonger sur l'herbe.

    Laisser le vent doucemnt passer sur moi...

    Je ne parlerai pas, je ne penserai rien:

    Mais l’amour infini me montera dans l’âme,

    Et puis, et puis ...

    Rater sa séance de cinéma, et décider de flâner dans Paris. Traverser le parc de Bercy et regretter de n'avoir pas pris son appareil photo.

    Regarder les bateaux passer sur la scène de la passerelle de la bibliothèque. Sentir la passerelle tanguer...

    Prendre le Voguéo, et ne plus être là, mais là-bas, à l'Est, vers la mer, vers la lagune, vers la Porte de l'Infini.

    Et j’irai loin, bien loin, comme un bohémien,

    Par la nature, -heureux comme avec une femme.


     

    P8200125.JPG

    J'aime les dimanches comme ça...


    *Le poème qui parcourt ces élucubrations, c'est Sensations, d'Arthur Rimbaud. Et vous le retrouvez dans Corto Maltese.*