Mon dernier voyage hors des murs familiers de la maison paternelle remonte à une semaine ... un court week-end dans une demeure non moins familière. Un voyage étrange dans un lieu fortement attaché à mes souvenirs d'enfance.
Trois jours dans la maison de mon grand-père, pour accueillir une amie, et remplir cette grande maison pendant son absence. Trois jours d'indépendance mélangée aux règles intemporelles qui pèsent sur cette maison.
Etrange sensation. Autant la maison de ma grand-mère en Italie me semble un lieu de vacances, autant celle de mes grand-parents en France, me semble... un lieu d'enfance. Parfois, quand le soleil joue sur les vitres de la cuisine, je revois les devoirs sur la table, les leçons à réciter. Je revois cers mercredis ensuite, le rituel déjeuner.
Ce fut un voyage... dans le temps, dans une drôle de dimension, entre la réalité vécu, et le passé.
Je revois les fêtes de familles dans le salon. Je revois même l'ambiance d'il ya un an, à l'enterrement. heureux ou malheureux, les évènements, chez moi, pousse au regroupements de tous, et c'est cette joie familiale qui affleure, même au milieu du deuil. Les rires qui ont pontués les remémorations, les anecdoctes ... un vrai film italine, entre le rire et les larmes. Je comprnds pourquoi le néo-réalisme est transalpin...
Et c'est une fête, une réunion entre amis qui a justifié mon occupation des lieux. Et reprenant le rôle de ma grand-mère, enbonne hôtesse, j'ai assurée en cuisine, offrant mon amitié dans ma cuisine, comme elle nous offrait son amour.
Il y a décidement des choses qui ne changent pas.