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7ème Art

  • Quand j'étais petit, j'étais un Jedi (2)

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    Oyez, oyez, vous l'attendiez, le voilà....

    J’ai enfin (6 mois après) vu Star Wars 8 : les derniers Jedi… et comme c’est une tradition, je réveille ce blog pour en parler.

     

    The résumé : Il y a très, très longtemps, mais un peu moins qu'avant ... les forces rebelles sont coincés dans une planète de glace, Hoth (on les avait laissé triomphants, on les retrouve dans la panade…) Oups, nan ça c’est le 5… On reprend : Les Force de la République/Rébellion (ou ce qu’il en reste) ont été retrouvées par le Nouvel Ordre, s’enfuient de la planète refuge, bataille épique, course poursuite à la vitesse d’un escargot dans l’espace, re truc épique, planète blanche (mais c’est du sel) re-truc épique… pendant que l’équipe en charge Faucon Millenium explore la galaxie sur une planète aux activités pas toujours honnête et rencontre un type pas clair qui aide (ou pas) et que la Jedi de service va en formation chez un petit vieux boudeur (mais pas vert) (encore que le petit vert on le recroise).

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  • Quand j'étais petit, j'étais un Jedi.... (1)

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    Oui, (1) parce que vous vous doutiez bien que j'allais en parler de l'épisode 7, hein...

    Donc c'est parti pour Le Réveil de la Force.... tadadadada...daaaam...

    *attention, l'article suivant peut contenir des traces de spoiler. Tout va être mis en œuvre pour minimiser les risques mais des fois, ça peut s'échapper ces conneries*

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  • Star Wars VII .... ici aussi...

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    Oui, ici aussi je reviens me plonger dans la joie du marketing et je fais la promotion de Star Wars VII: le Réveil de la Force ... muahahahaha*

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  • Le Roi et le Clown

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    Un petit détour par la Corée...

     

    Le Roi et le Clown (2005) - Lee Jun-ik

     

    18888798.jpgL'histoire:

    Corée, 16ème siècle. Alors que la dynastie Chosun règne en maître sur le territoire, Jang-seng et Gong-gil sont deux comédiens qui travaillent ensemble sur les routes du pays. Jang-seng persuade Gong-gil de se produire à Séoul, dans l'espoir de devenir riche. Arrivés là-bas, ils se font arrêter au cours d'un spectacle pour avoir insulté le Roi. Jang-seng propose alors un pari fou : s'ils arrivent à faire rire le Roi, ils seront libres. Gong-gil, de nature très réservée livre alors un numéro impressionnant provoquant l'hilarité du Roi. Le pari est gagné, ils peuvent rester au Palais. Une relation nouvelle commence alors entre le Roi et Gong-gil...

    Casting:

    • Woo-seong Kam : Jang-seng
    • Jin-yeong Jeong : King Yeonsan
    • Seong-Yeon Kang : Nok-su Jang (comme Sung-Yeon Kang)
    • Lee Joon-gi : Gong-gil
    • Hang-Seon Jang : Cheo-sun
    • Hae-jin Yu : Yuk-gab
    • Seok-yong Jeong : Chil-duk
    • Seung-hun Lee : Pal-bok

    Avant tout, je vais déjà saluer la performance des acteurs, que j'ai trouvé excellents dans leurs rôles, Lee Jun Ki en tête, bien sûr, qui peut être androgyne en diable, c'est surprenant Suspect . Son personnage réussit à être intéressant et attachant tout en étant d'une passivité face à sa vie assez impressionnante (sauf quand il s'agit du théâtre ^^). Les 3 principaux saltimbanques, qui assurent et la partie comique et la partie représentation de leur groupe aussi. Mais surtout, c'est le Roi et Jang Seng qui m'ont impressionné, l'un dans sa folie, l'autre dans sa liberté. Le seul minuscule bémol,c'est Nok Suk, la concubine, qui est presque parfaite... à un évènement près sa crise de jalousie face à Gong Gil... j'ai trouvé ça un peu too much, surtout venant d'une femme qui ne doit pas manquer d'intelligence politique pour en être là où elle est... ça et sa "vengeance", j'ai trouvé que dans ce film par ailleurs parfait, ça faisait un peu morue de drama. Mais après elle redevient bien, donc c'était vraiment juste le ressenti sur ces scènes là ^^

    C'est un film avec différents niveaux de lecture

    On a premièrement un film sur l'art. Son rôle... l'importance de la liberté. L'évolution, les différentes formes. Le début et certains thèmes du film m'ont fait penser au Molière d'Ariane Mnouchkine (que je reverrais bien )... les saltimbanques, l'exagération, le jeu devant le peuple plus proche de la farce, par rapport au jeu devant la cour... On voit d'ailleurs qu'au fur et à mesure, les représentations devant la cour s'affinent et s'éloignent de la farce (tout en prenant un sens politique de plus en plus précis). On est dans la farce grossière sur la place du village au début... on est dans le drame policé, la tragédie à la fin. On est dans les masques au début... dans le maquillage à la fin (qui fait penser à l'Opéra de Pékin)... Ce serait intéressant de comparer avec l'évolution du théâtre en Occident à la même période.... On passe aussi de la farce médiévale au théâtre en un lieu fixe, avec des règles (que ce soit Shakespeare ou Molière... de la Comedia dell'Arte... aux tragédies de Racine....)

    L'importance de la liberté dans l'art est représenté par Jang Seng, esprit libre si il en est... mais on a aussi l'importance de l'art comme sujet politique. Ici au travers du Ministre Cho Soi, qui introduit le ver dans le fruit, si j'ose dire... la troupe populaire dans le palais. Avec comme but de mettre le Roi devant sa propre folie. Mais est-ce un stratagème qui porte ses fruits, quand le Roi possède un tel niveau de folie? On a même (et finalement c'est assez moderne) une approche psychologique... psychanalytique même de l'art, avec le thème que le Ministre donne à la fin aux saltimbanques... 

    Et c'est là-dessus qu'on en arrive à un autre point du film... les liens entre les personnages, mais aussi les rapports visibles ou invisibles entre eux. Comment appréhender le Roi dans ce monde où la façade est tout. Ces règles, ces barrières qui sont érigées autour de lui, sous prétexte de règles de vie de la cour, n'est-ce pas aussi cela qui le conduit à la folie, en l'empêchant de s'exprimer. Et ces murs sociaux (pour le Roi) ou personnels (pour Jang Seng et Dong Gil.... dont finalement on ne comprendra jamais clairement la relation qui les lie) (enfin du moins dans la version que j'ai vu) ne nous empêche-t-ils pas d'évoluer?

    Dans une critique lu ailleurs, on soulignait l'importance de la couleur de la robe du Roi (je précise d'ailleurs, que oui, les couleurs de ce film sont magnifiques) et son changement...

    Un changement qui intervient dans une scène clé du film... qui augure une évolution du Roi. Malheureusement, celui-ci ne grandit toujours pas, en allant se réfugier dans les jupes de la concubine lors du choix de Dong Gil... Et on comprends mieux aussi pourquoi celle-ci utilisait le terme de "maman" dans ses relations "nocturnes" avec le Roi

     Voilà, voilà... je crois que j'aurais encore plein de choses à dire qui me sont venues en tête en visionnant le film... comme la fin, qui me rappelle une histoire que l'on m'a raconté (je crois que c'était une histoire chinoise, d'ailleurs) comme les paroles de Jang Seng à la fin, qui se réfèrent directement à Shakespeare (et le théâtre du grand Will fait souvent le rapprochement entre le spectacle et la vie, le rôle des comédiens et la réalité... un thème repris d'ailleurs, par Kore-Eda dans Hana )

    Mais pour résumer, c'est un film que je vous conseille