Un peu de culture sur ce blog, ça ne vous fera pas de mal, petits canaillous.... (pis bon je ne vais pas tout le temps râler.... ) (ou parler de mon boulot....) (en plus, je suis en vacances....)
Et j'ai donc commencé ces vacances en me culturant... culturationannt... culturant... et en allant voir ce week-end la double exposition à la Pinacothèque de Paris autour d'Hiroshige et de Van Gogh.
Commençons donc par la Pinacothèque 1 qui nous présentait Hiroshige.
Utagawa Hiroshige nait à Edo (actuelle Tokyo) en l'an de grâce 1797 dans une famille de petits samouraïs (comme en France on naît dans une famille de petite noblesse...) dont le père possède une charge de pompier (très important pompier à Tokyo à l'époque... tout est en bois, et l'hiver est très sec et venteux, je vous laisse imaginer...). Et il y meurt en 1858, après avoir accompli une oeuvre qui fera date, tant par son foisonnement que par son évolution. (c'est beau ce que je dis, hein?) (hum, ouais...)
Qui fera date au Japon, où il est considéré comme le plus grand maître de l'Ukiyo-e et un des derniers d'ailleurs... et chez les Impressionnistes qui par la grâce de Samuel/Siegfred Bing, un marchand d'art passionné du Japon, découvrirons ces "images du monde flottant" et s'en inspireront.
Après ne me demandez pas pourquoi c'est Hokusai qui a occupé le devant de la scène. D'autant qu'il était déjà vieux au moment où Hiroshige a commencé son art. Et que si c'est le vieux maïtre qui a, à la fin du 18ème siècle, introduit la perspective occidentale dans ses oeuvres, c'est bien Hiroshige qui a, de façon fort naturelle, porté le mélange des deux genres à son apogée... créant un art unique.
L'oubli est réparé avec cette exposition à la Pinacothèque, la première du Maître Japonais en France.
L'exposition est organisé de façon chronologique et on voit bien l'évolution de l'art d'Hiroshige, depuis des vues traditionnelles d'Edo, à la mise en images de la route du Tokkai-do (route du Sud reliant Edo à Kyoto) ou du Kiso-Kaido (route du Nord reliant Edo à Kyoto) (les Cinquante-trois stations du Tokkaido et les Soixante-stations du Kiso-Kaido)
Vers la fin de sa vie, il revient à des vues d'Edo (Cents vues d'Edo), recourant à un cadrage original, vertical et s'appuyant sur un détail de premier plan, pour mieux fixer la vue de l'observant, et accentuer l'effet de perspective.... un cadrage très moderne je trouve. Je crois d'ailleurs que ces vues d'Edo sont mes estampes préférées du maître.
Le seule regret c'était la mise en scène, sombre (préservation des oeuvres) et surtout les vitrines dans des niches, qui ne permettaient pas de bien apprécié les oeuvres.... surtout quand on se cognait la tête sur le bord de la niche ><'
La suite.... post suivant ^^