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  • En passant [Edit]

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    Une p'tite note rapide pour vous dire que:

    - Si j'ai le temps et l'inspiration, je vous prépare un peu de lecture du week-end (comme je ne serais pas active devant le PC).

    - ma PàL étant conséquente, ça va faire beaucoup, beaucoup de notes à venir, autour de: Cyrano, Neil Gaiman, la littérature jeunesse, la bande-dessinée, les manga (faut quand même que j'en parle un jour)...

    - mais aussi des sujets sur des anime géniaux, toujours des photos exhumées de ma collection, mes photographes de légendes, Star Wars, la TO...

    Bref, de quoi remplir mon blog...

     

    Allez, une question-bonus:

    Quelle chanson va me servir titre pour les 3 épisodes de la TO?

    [Edit] et spécialement dédicacé à Cachou ... (tu as raison, on peut en vouloir à Laeticia ^^)

    *je devrais trouver ce film en DVD, tiens...*

  • L'Empire du Côté Obscur (3)

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    Episode III: la Revanche des Siths.

    needyoudarkside.jpg

    Enfin, la fin de la Prélogie. Et enfin, ça s'améliore assez. Au moins sur la moitié du film... allez, je me lance dans le "résumé de la mort qui tue" .... c'est moins facile sur celui-là!

    On se retrouve dans l'espace (normal pour Star Wars, ok....), au milieu d'un combat avec plein de vaisseaux. Et on retrouve nos deux amis Jedi, qui doivent aller délivrer le sénateur Palpatine du méchant Dooku et du non moins méchant Général Grievous. Nos compères atterrissent sur le vaisseau principal, flairent le piège (mais comme c'est des Jedi, ils fonçent droit dedans, mieux qu'un film de Chuck Norris) et on découvre entre-temps que R2-D2 a sacrément de la ressource (pire que Wall.E). Ils arrivent là où est Palpatine, et paf, duel contre Dooku. Obi-Wan fini dans les vaps, et Anakin en profite pour montrer comment qu'il a de la volonté... sur les conseils-ordres de Palpatine, il tue Dooku. (Perso, je vois pas bien à quoi ça sert de râler après le Conseil Jedi, si c'est pour ... mais bon passons).

    Ensuite, il faut ramener tout ce p'tit monde sur Coruscant, et je vous passe l'atterissage catastrophe. Au passage, on se rend compte que la future terreur de l'Univers n'a toujours pas fini sa crise d'adolescence. Mais qu'il est marié (à l'insu du plein gré des Jedi) et qu'il vit avec sa dulciné, qui se révèle enceinte. Faudra quand même qu'on m'explique comment un Jedi ressent la mort de ses potes à des milliers de kilomètres, réussit à lire dans la Force les brides du destin (même si "toujours en mouvement est l'avenir" comme dit Yoda) et ne voit pas ce qui se trame sous son nez! Devaient pas avoir de Closer, sur Coruscant...

    Bon, le fait de devenir papa n'arrange pas les humeurs du petit Anakin, qui recommence à faire des cauchemars qu'il s'empresse de dévoiler à son ami chancelier. Pendant ce temps, les Jedi ... qu'est-ce qu'ils font au fait? Pas grand-chose, je trouve...

    Et je passe très vite à la partie intéréssante: Voilà, l'abcès est crevé, Palpatine se révèle être le Seigneur Sith, on commence à avoir un peu d'action... Anakin sombre totalement du côté obscur, ce qui règle sa crise d'ado, et lui fournit un semblant de dignité, même si il s'empresse d'aller massacrer les petits Jedi... et là, j'arrête mon résumé, parce que:

    1 - je suis triste

    2 - c'est la partie réussie du film, j'arrive pas à déconner dessus! L'ordre 66, comment voulez-vous que je plaisante!! Vous savez ce que ça représente un Jedi, pour moi?! Bref, ça devient catastrophique, Obi-Wan et Anakin-Lord Vador font un duel épique, et voilà...

    Et au cinéma, vous avez une salle entière qui retient son souffle en attendant une certaine respiration. Et Darth Vador est né.

    Donc, tout ça pour ça .... 2 films et demi de lenteur, d'invraisemblances, de questions "mais-qu'est_ce_que_fout_George????", pour deux naissances, et une respiration (mais quelle respiration!!!).

    Mais bon ... c'est Star Wars, hein ...

    Et maintenant, on peut enfin passer à la Trilogie Originelle, et là, ça va être bien.

  • Working Class Hero

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    Enfin fini Elisabeth Gaskell. Le moins qu'on puisse dire, c'est que si le livre est intéressant, ça se lit moins vite que Jane Austen! Le style sans doute, la description sociale aussi...

    9782213627304.jpgRésumé: C'est le choc de deux Angleterre que le roman nous invite à découvrir : le Sud, paisible, rural et conservateur, et le Nord, industriel, énergique et âpre. Entre les deux, la figure de l'héroïne, la jeune et belle Margaret Hale. Après un long séjour à Londres chez sa tante, elle regagne le presbytère familial dans un village du sud de l'Angleterre. Peu après son retour, son père renonce à l'Eglise et déracine sa famille pour s'installer dans une ville du
    Nord. Margaret va devoir s'adapter à une nouvelle vie en découvrant le monde industriel avec ses grèves, sa brutalité et sa cruauté. Sa conscience sociale s'éveille à travers les liens qu'elle tisse avec certains ouvriers des filatures locales, et les rapports
    difficiles qui l'opposent à leur patron, John Thornton. En même temps qu'un étonnant portrait de femme dans l'Angleterre du milieu du XIXe siècle, Elizabeth Gaskell brosse ici une de ces larges fresques dont les romanciers victoriens ont le secret.

    J'ai beaucoup aimé ce livre. Pas pour la romance, mais pour les descriptions, intéréssantes, minutieuses, et bien amenées du milieu sociale, des conditions de vie des cités ouvrières de ce nord de l'Angleterre au XIXème siècle. Ainsi que les descriptions et l'évolution des mentalités.

    Mais revoyons cela plus en détail:

    - l'aspect romance, entre Margaret Hale et John Thornton. Effectivement, on pourrait le rapprocher de Lizzie et Darcy dans Orgueil et Préjugés. Mais je ne tomberais pas dans cette facilité. Si il y a orgueil et préjugés entre la jeune fille du Sud et l'homme d'affaire du Nord, ce qui entraîne leur attirance réciproque est différent, de même que ce qui va les rapprocher. La société autour d'eux est différente, beaucoup plus présente, je trouve. Et les questions sociales jouent un grand rôle dans cette histoire.

    - les questions sociales justement (hé, hé, transition, transition...). Je trouve qu'elles forment une part importante du livre. A tel point que des fois, c'était un peu dur à suivre, j'avais l'impression de me replonger dans mes livres de cours sur "Industrialisation et société au XIXème siècle en Grande-Bretagne". (Si, si, c'est un titre de livre ... ils peuvent être tordus , au CAPES, des fois...). Autant le dire tout de suite, c'est cette partie qui m'a le plus fait aimer le livre. Elisabeth Gaskell réussi à analyser finement, et sans manichéisme, je trouve, les rapports sociaux des villes industrielles. Pas de misérabilisme, mais un constat, qui fait parfois penser à celui d'Engels et Marx, rien de moins. C'est que Gaskell nous décrit ici, sous couvert de roman, la réalité sociale qui inspirera nos deux compères. Alors, Nord et Sud et le Capital, même combat? Oui, enfin, N&S, c'est plus sympa à lire ^^.

    Ce qui amène surtout à réfléchir, dans ce livre, c'est la constatation, qu'en France, comme en Angleterre, les relations patron-ouvriers/employés n'ont guère changées (malgré les nombreuses analyses des sociologues). Bien sûr, Thornton évolue, c'est le héros, c'est le but. Mais Gaskell décrit bien l'antagonisme qui existait, et existe encore entre ceux qui possèdent le capital, et ceux qui permettent finalement à ce capital d'exister par leur travail (et là, vous relisez Marx, hein, je vais pas vous faire un cours d'économie!!). Tout comme Margaret (et comme les pays nordiques) on se demande bien pourquoi patrons et ouvriers n'essayeraient pas de s'asseoir autour d'une table, puisque leurs destinées sont communes ... mais vu que 150 après rien n'a changé... finalement, c'est un peu déprimant, ce livre!

    Bref, je tiens à remercier ma Tuplette Pando, et the Inn de m'avoir fait découvrir ce livre, que j'ai largement préféré, je ne sais pas moi, aux Zola sur le même sujet (ne serait-ce que parce que la classe ouvrière n'y est pas représentée comme misérable, alcoolique, et abrutie...)

  • Imagine

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    Imaginez....

    Une ville sortie de nulle part, dans la brume...

    Une lagune...

    La foule, le bruit, le soleil...

    Et au détour d'une église... le calme, la sérénité, le frais... et personne, si ce n'est un chat paresseux.

    Vous savez désormais pourquoi j'y retourne tous les ans...

     

     

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    Venise, Murano - Italie - Aout 2006