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Les tribulations de NieA - Page 4

  • Firenze e un fior...

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    Vieux proverbe italien dont je ne me rappelle plus bien la suite... qui parle aussi des qualités de Rome Venise ... et du défaut de Milan.

     

    Bref, Florence serait une fleur. Une violette, pour être exact, petite fleur joyau.

    Florence est une ville ancienne, médiévale, aux petites rues et aux grands immeubles, ressérée, concentrée, populeuse, bourgeoise. Une ville de boutiquiers, banquiers, enrichies au cours des siècle, et qui ont donné un style à l'Italie.

    Aller à Florence après avoir été à Rome, c'est avancé dans le temps, avancé dans les ambitions des hommes. A Rome, la conquête, la grandeur...

    A Florence, les arts, majeurs, mineures, le commerce.

    Aux deux, la culture.

    Vous l'aurez compris, j'ai plus été séduite par Rome que par Florence. Ce n'est pas faute d'attrait de la capitale de la Toscane, de la ville des Médicis. Le temps a peut-être joué, une arrivée exténuante par le train (plus jamais, maintenant que mon frère s'est habitué à l'avion, on repart en avion!!), l'attrait de Florence sur le reste du monde joint à sa taille réduite... et surtout, l'impression que touristes=pigeons (oui, d'accord, ailleurs aussi... mais moins).

    Mais si cela a limité le charme de la ville pour moi, il ne l'a en aucun cas enlevé! Florence est magnifique. Même si cela devient une habitude en Italie, se promener avec autant de siècle d'histoire autour de soi, croiser un grand peintre, sculpteur à chaque coin de rue, visiter la maison de Michel-Ange, apprécier le baroque de Santa Maria dei Fiori, et sa simplicité intérieure, voilà des joies renouvelées!

    Et Florence sait être charmeuse... on est grongon devant le temps, voilà qu'un rayon de soleil illumine le Ponte Vecchio, et les couleurs ocres sur l'Arno. On rechigne devant les tarifs des restos, et une trattoria végétarienne, à l'ambiance bon enfant (on se sert tout seul) et revendicatrice (pas des potes à Berlu, quoi...) nous sert une cuisine délicieuse, solide, sympathqie et amicale! On a l'impression que les tarifs des musées se moquent de nous (genre découpage en tranche et 3 euros minimum par partie...), et voilà que la maison de Michel-Ange fait tarif rédui pour tous... bon, on est même prêt à pardonner les conservateurs et gardiens hyper-sensibles (On sait qu'on touche pas!! Y'a une vitre devant, en plus!!) devant les merveilles qui sous nos yeux.

    Et la statue de Persée sur la Piazza della Signoria a de si jolies fesses ^^'

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    Florence sait charmer, comme la meilleure vendeuse d'Italie...
  • S.P.Q.R.

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    A Rome je voulais aller. Un jour.

     

    A Rome je suis allée.... il y a bientôt deux ans.

     

    De Rome suis-je vraiment revenue? Je ne le sais pas encore...

     

    On dirait que cette ville me rend rhétoricienne, peut-être poète, un vieux reste de déclinaisons,mais en tout cas, un choc, ce fut. Lorsque ma cousine y est allée l'année dernière, avant de partir, elle m'a demandé comment c'était Rome. Je lui ai dis: "Grand". Quand elle est revenue, elle m'a dit: "Tu avais raison. C'est grand".

    Pourtant, Rome n'est pas Milan, ni Paris. C'est la capitale, oui, mais elle pourrait être une ville de province. La vie s'y écoule calmement (avec le calme relatif dont sont capable les Italiens). On y mange bien, on y vit doucement, on flâne.

    Mais c'est la capitale. Et cela fait 2400 ans que c'est la capitale. Lorsqu'on va à Rome, on se prends un concentré de 2400 ans d'histoire dans la tête, de la République à nos jours. Parce que l'architecture n'a pas tant changé que ça en 2000 ans, qui fait qu'on repère sans doute les époques aux subtiles décorations des fenêtres. Parce qu'on tombre devant l'ancien théâtre antique, devenu palais à la Renaissance, mais en tranche, en superposition. Parce que le Colisé est un monument. Ce qu'on appelle un monument. Un vrai. Un dont les photos ne rendent en rien la taille, l'ampleur, la gloire...

    Même la grandeur des monuments dans Gladiator (pourtant plus grands que ce qu'ils étaient... mais froids, si froids...) ne rends pas la véritable grandeur des ruines que l'on voit.

    Et que dire de croiser un grand peintre à chaque tableau, de chaque chapelle... même si j'y suis habituée à Venise, c'est encore pire.

    Mais pas de syndrome de Stendhal pour moi... ce fut au-delà... je devrais arrêter de tomber amoureuse des villes que je visite. Surtout en Italie.

    Mais les Romains, antiques comme actuels, ont raison... Rome est le centre du monde. Eternellement.

     

     

  • Flower of Scotland

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    Un jour, j'arriverais à parler de l'Italie et de tous les billets que j'ai dans la tête... mais là non. Et comme c'est voyage, autant revenir à un premier amour, et ma première sortie hors France et Italie (si on excepte la Bulgarie à 2 ans, ce qui question souvenirs...)

    L'Ecosse... pays des Highlands, des lochs, des châteaux, de Nessie, du haggies et des shortbreads qui fut mon premier contact avec la Grande-Bretagne, à ewan-mcgregor.jpg14 anslors d'un voyage scolaire à Edimbourg (Edinburgh, comme on dit là-bas). Pays où je rêve de revenir...

     

    Et l'Ecosse, c'est surtout.... Sean Connery, Ewan McGregor et Gerard Butler!!

    La fine fleur écossaise, donc (jeu de mot très fin, on applaudit, à partir de l'hymne écossais...) qui fait que, 15 ans plus tard, j'ai encore plus envie d'y retourner!! Surtout depuis que Gerry a dit, je cite:

    "En Ecosse, je suis un type comme les autres, mais aux Etats-Unis, je suis vu comme viril et fort"

    ...

     

    Bref, un pays charmant, n'est-ce-pas?

    gerard-2.jpg

     

     

     

     

    En plus les Ecossais ont l'air d'être des types sympas qui apprécient beaucoup la France... ou les Française, puisque les deux plus célèbres sont mariés à une Française (que ce soit Sean ou Ewan). Un respect sans doute pour the Auld Alliance (la Vieille Alliance) ^^. Pour Gerry, m'est d'avis que ça va être plus dur...

     

    Sinon, je pourrais aussi parler des paysages magnifiques, du whisky, des pubs... mais faudrait que j'y retourne pour bien tester (parce que pubs et whisky, à 14 ans, hein...)

     


    Découvrez Moira Kerr!
  • O-shôgatsu

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    En ces périodes de fêtes de fin d'année, des souvenirs d'il y a un an me reviennent... quoi de mieux que les évoquer?

    Oshôgatsu (ou oshougatsu, oshoogatsu) est une des fêtes les plus importantes au Japon. C'est le Nouvel-An.

    Pour les Japonais, le Nouvel-An est l'équivalent de Noël dans nos contrées. Une fête familiale. Lorsqu'on se retrouve là-bas deux jour après avoir engloutie sa dinde française, cela fait étrange de se retrouver dans une ambiance assez proche, quoiqu'avec ses particularités.

    Au Japon, Noël est une fête importée, qui se fête entre amis. Aucune signification religieuse, donc, une occasion de sortie, tout simplement. Oshôgatsu, par contre, est une fête traditionnelle, qui s'étale sur une semaine. Les entreprises ferment à cette période, ce qui rend le postage des lettres assez difficiles, par exemple. La Poste japonaise étant en plus tout occupée à organiser la distribution des cartes de voeux pile le 1er Janvier.On a d'ailleurs  pris soin d'envoyer ses cartes de voeux bien à l'avance, pour qu'elles soient reçuent pile le premier janvier (la Poste japonaise est une des plus efficace du monde, je peux vous le confirmer)

    On se prépare pour la nuit, en achetant les décorations typiques,faites de bambou, pin, avec une mikan, une clémentine japonaise.On nettoie la maison à fond, on prépare les plats typique du Nouvel-An, on fait tout pour attirer les bons Kamis, ceux qui apportent bonheur et prospérité. On veille à manger des udons comme dernier repas de l'année, des nouilles au sarrazin, ou des soba, des nuilles de blé, si possible très longue, gage de longévité. On se souhaite どおぞよいよとしお "Doozo yoi yotoshi o", ayez une Bonne année, avant les fêtes.

    Et à minuit, les cloches des temples se mettent à sonner leur 108 coups (une cérémonie qui va durer 1 heure). Et là, c'est un moment magique... entendre le premier gong, puis les suivant, à intervalles réguliers, mais lents. Puis au Temple, pouvoir sonner un coup, entrer dans la salle de prière et entendre la liturgie bouddhiste. On bois du saké chaud, autour d'un feu dans la cour du temple. Et on rentre chez soi, calme, heureux. On a passé la nouvel année avec 8 heures d'avances sur la maison. Mais on l'a passé différenment, loin de l'excitation parisienne, des questions. On a saluée la nouvelle année sur un autre ton... 2008 commence bien.

    Le lendemain matin, ce sont les dieux shintô que l'on va honorer, pour avoir du bonheur dans l'année. Les jeunes filles retrouvent la beauté de porter leurs kimonos spécialement pour cette occasion. On va prier les principaux kami, on va se faire tirer son horoscope, on va acheter les portes-bonheur pour l'année. Puis on rentre, manger les plats portes-bonheur, manger le mochi, cette pate de farine de riz gluant symbolique de cette période( la télé aura passé les images des pileurs de mochi, et prévenu les jeunes et les p'tits vieux de pas s'étouffer avec, comme tout les ans)

    On se souhaite あきましておめでとございまいす "akimashite omedetogozaimasu" Bonne Année!

    On offre aux enfants de jolies enveloppes, contenant des billets neufs, comme étrennes.

    Et quand on est lost in translation, on se dit qu'on aime bien, finalement cet état loin de tout, on regarde le ciel, on va sur le mont Hiei, honorer aussi les kamis (tant qu'à faire), et regarder la neige...

    Joyeuses Fêtes!!