Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Yojimbô - Akira Kurosawa

Pin it!

(J'ai commencé un cycle "Rattrapons notre retard en cinéma japonais... voir asiatique en général" qui devrait augmenté l'occupation de ce blog) (on y croit)

 

Yojimbô (1961) - Akira Kurosawa

 

Yojimbo.jpg

L'histoire:

Japon, XIXe siècle. Un samouraï errant fait étape dans un village terrorisé par deux clans rivaux. En se ralliant successivement à l'un et à l'autre, il va précipiter leur chute et sauver les villageois de leur joug.

Les acteurs:

  • Toshirō Mifune : Sanjuro Kuwabatake
  • Tatsuya Nakadai : Unosuke
  • Yōko Tsukasa : Nui
  • Isuzu Yamada : Orin
  • Daisuke Katô : Inokichi, le frère rondouillet d'Ushitora
  • Seizaburô Kawazu : Seibei
  • Takashi Shimura : Tokuemon
  • Hiroshi Tachikawa : Yoichiro
  • Yosuke Natsuki : le fils de Kohei
 
Yojimbo est un film important à plusieurs point de vue:
- Il est génial
-C'est un film inspiré de la Moisson Rouge de Dashiell Hammett (avec aussi une référence à la Clé de verre du même auteur) (vous voyez le rapport avec le film noir? ^^)
- il a plus qu'inspiré Pour une poignée de dollars de Sergio Leone avec Clint Eastwood (ya des scènes c'est limite du plagiat, Sergio, là...) mais aussi le Dernier Recours qvec Bruce Willis.... et Sukiyaki Western Django de Miike sous le patronage de Tarantino
- Toshiro Mifune est parfait de graouhitude dedans.
 
J'ai adoré ce film. Bon un Kurosawa en général, c'est difficile que je n'aime pas, il y a une telle maîtrise dans la façon de raconter une histoire, dans l'image (les jeux sur le noir et blanc sont terribles.... pas aussi impressionnant que dans la Nuit du Chasseur, mais Akira se débrouille bien aussi).
Yojimbô est la transcription d'un roman noir au jideiki/chambara... et on comprends aussi pourquoi Sergio Leone en a fait un western. Ce film a tout des codes du western. L'arrivé du héros solitaire (il ne manque plus que le cheval), le village qui semble vide, la poussière, le vent, l'impression d'être aux confins du Japon... la période qui est la fin d'une époque (1860 c'est pendant la fin du shogunat...)
 
Toshiro Mifune est excellent dans le rôle de ce samouraï manipulateur mais avec un bon fond.... quelle classe, quel jeu! Mais les autres ne sont pas en reste, que ce soit le tavernier boudeur, râleur... dans un des gangs, le frère au pistolet.... dans l'autre gang, la mère, tenancière de bordel (j'ai découvert d'ailleur Isuzu Yamada, qui est aussi la Lady Macbeth de la version de Kurosawa... et j'ai envie de découvrir plus sa filmo. Bon elle m'a aussi fait penser à Nino dans certaines de ses expressions, et ça c'était un peu perturbant XD)

 

Les commentaires sont fermés.