Sorciers, Sorcières et compagnie...(2)

Pfiu, j'avais prévu de poster bien plus tôt, vu mon rythmle de relecture, et voilà, je suis en retard. J'ai fini la relecture depuis un mois (faut que je m'y remette), j'étais passé à une autre relecture/lecture (les Enquëtes de Nicolas Le Floch) et je me suis dis "C'pas sérieux tout ça, il faut se ressaissir!)

Et donc, le tome 2 des aventures du sorcier à cicatrice:

Harry Potter et la Chambre des secrets

Nous sommes à l'aube de la deuxième année à Poudlard. Harry est toujours le souffre-douleur familial. Et en plus, son oncle veut l'empêcher de retourner à Poudlard. Tout ça à cause d'un elfe de maison. Mais par la grâce d'une voiture volante, il va rejoindre le majestueux château. Et continuer à avoir des problèmes à cause d'un elfe de maison. Et d'un professeur, qui n'est même pas Rogue. Et un peu aussi à cause de Voldemort...

Comment ça, c'est pas bien résumé? Y'a les évènements essentiels, c'est bien non?

Alors, ce deuxième séjour à Poudlard? Notre héros grandit, il n'en devient pas plus sage pour autant. Toujours a se trouver là où il ne faut pas, et a tenté des aventures peu banales (Oui, ben ce serait pas drôle, sinon). Comme notre héros grandit, je dirais que l'histoire aussi. Sous les pitreries de Gilderoy Lockhart se cache une intrigue qui déjà, nous fait tater du côté tordu de Voldemort (le coup du carnet et du basilic, ça devient de moins en moins gentillet... le Voldy on sent bien qu'il était psycho très tôt). Bien sûr, Harry fonce tête la première dans tous les pièges, ou presque... mais il faut bien que le lecteur (qui est sensé, à la base, avoir l'âge du héros) vive par procuration un peu d'aventure.

Les personnages sont bien croqué, je trouve, dans ce tome, entre l'insupportable Gilderoy, le non moins insuportable Dobby et les habituels, comme Rogue, qui ici apparait sympathique. On veux même l'aider à faire un poison pour Gildy... surtout le jour de la Saint-Valentin xD

Et c'est la première fois que notre héros est confronté au rejet de ses camarades.... après une année passée comme star installée, et un début d'année sous les flash, je ne suis pas si sûre qu'il le vive si mal ...

Sinon, on continue avec le manichéisme habituel méchants Serpentards/ gentils Gryffondor / ailleurs, c'est Veracruz... et toujours des Moldus caricaturaux....

Je vais essayer d'être plus rapide pour le 3

Avec nous, venez croiser le fer....

... les méchants vont mordre la poussière, sous le signe des mousquetaires....

Désolée, mais l'homme dont je vais vous parler ce jour, "mon meilleur homme" du jour est mort depuis 337 ans.

Oui, il s'agit ni plus, ni moins que de Charles de Batz-Castelmore, comte d'Artagnan.

Je sais, vous vous dites "Elle est folle". Mais suivez mon raisonnement: j'ai lu et adoré les Trois mousquetaires de Dumas petite (et la suite), j'ai vu et adoré les deux dessins animés adaptés dans mon enfance, voir les trois si on compte Albert, le 5ème Mousquetaire, j'ai vu, et parfois revu les plus grands films de capes et d'épée (mit Jean Marais, of course)... déjà, je part un peu atteinte.

Et puis souvenez vous, je suis fan des gascons avec une épée (ici).

Mais le meilleur reste à venir, puisque mes études m'ont fait me frotter à des sources un peu moins romanesques que Dumas.... et D'Artagnan, ben c'est mon héros.

Une bio express : Née entre 1611 et 1615 dans le Gers (ouais, ils étaient pas encore super précis, à l'époque, sur les dates) il meurt le 25 juin 1673 à Maastricht (tout un symbole... pis à 60 balais, il connaissait pas la retraite, lui!). Dans les années 1630, il monte à Paris, rentre aux Cadets, puis aux Mousquetaires dans les années 1650 (en passant, il n'y a jamais eu de rivalités avec les Gardes du Cardinal, vu que les mousquetaires étaient au service du Roi, et par détachement de Richelieu. Puis, en 1650, Richelieu, et Louis XIII étaient déjà mort).

De toute façon, mousquetaire, c'est un corps d'armée, et le D'Artagnan participe à des batailles. Mais ce qui le rendra d'abord célèbre, littérairement parlant, c'est l'arrestation de Fouquet (vous savez, le type de Vaux le Vicomte, l'ennemi de Colbert... bref). Car oui, c'est D'Artagnan qui procède à l'arrestation et qui est chargé d'escorter ensuite le prisonnier à Pignerol. Et c'est là que ça devient le héros.

Pas parce qu'il escorte un prisonnier, non... parce que les gens les plus connus qui relatent l'évènement, sont, soit des amis de Fouquet, comme Madame de Sévigné, soit la pire langue de vipère des mémorialistes (qui n'a jamais vécut l'évènement, soit dit en passant) le Duc de Saint-Simon. Et les deux louent la politesse et les façon de gentilhomme de D'Artagnan. Mieux même, dans tout Saint Simon, on ne trouve aucune critique sur le monsieur, il y est même décrit comme un type bien, dirions-nous de nos jours... je promet que quand on connait son Saint-Simon, ça mérite limite la béatification directe!!!

Outre cet évènement, D'Artagnan meure donc devant Maastricht... d'une balle de mousquet, un jour de .... relache. J'vous jure...

La vie du monsieur nous est sinon connue de façon incomplète. Ses Mémoires, qui ont fortement inspirés Dumas, ne sont pas de lui, elles ont été publiés après sa mort, par je ne sais plus qui, et mèlent sans doute pas mal de vrai avec assez de faux pour enjoliver. Mais mazette, quel homme quand même... qui songe effectivement pas mal à la bataille, et à trousser les filles, aussi... Milady était en réalité la soeur du secrétaire de l'ambassadeur d'Angleterre... et il avait aussi dragué (et conclu avec) sa bonne pour rentrer dans son lit. Bref, un joyeux luron, semble-t-il...

Pour plus de détail, wikipedia

Alors, forcément pas de gniiisage intensif, vu le peu de portrait du monsieur.... mais il y a pas mal d'acteurs intéréssants qui l'ont interprété, et outre l'indéboulonnable Jean Marais, mon d'Artagnan favori reste Philippe Noiret dans la Fille de D'Artagnan. Mais bon, c'était Philippe Noiret...

Ah, et c'est Gérard Philippe qui le joue dans Si Versaille m'était conté...

E la nave va....

J'ai repris le chemin de l'école depuis une semaine...

J'ai déjà envie de pendre certains élèves par les pieds, pour servir d'exemple. Mais le pire, c'est que j'aime mon boulot, n'allez pas croire que je déprime. Je dis juste qu'il y a des baffes qui se perdent....

Bref.

Dans le moins joyeux, j'ai mon grand-père à l'hôpital depuis mardi. Rien de grave, il est tombé dans l'escalier et s'est cassé.... le petit doigt de pied. Comment ce type de 90 ans bientôt fait pour se casser le doigt de pied, là où les autres se brisent le col du fémur au minimum reste un mystère.

Mais pourquoi est-il tombé? Parce qu'il avait de la fièvre (d'où le séjour à l'hôpital) et qu'il trainait une bronchite qui est retombée sur les poumons et que voilà. Ben voui, à sortir en bras de chemise par -10. L'a plus 20 ans, le pépé... bon, déjà qu'il commençait à se sentir vieux à 80 ans, lui. Mais voilà, à se prendre pour un jeune homme, on finit à l'hôpital. Rien de gravissime, mais à surveiller, et à cet âge là, j'aime pas trop le coup du séjour hospitalier.

Sinon, en parcourant le net, un de ces jours derniers, j'était tombé sur un article d'un autre blog, (que je retrouve plus, donc pas de lien) qui relatait un témoignage de vol de portable dans le train (de banlieue) et qui remarquait, autant pour l'identité nationale, que les seuls qui bien souvent réagissaient dans ce cas, c'était les gars d'origine maghrébine ou afrique noire. Autant pour le blanc bon teint qui ouvre son journal.

Eh ben dans une moindre mesure, cette remarque a été vérifié aujourd'hui dans mon bus, car les seuls qui se sont levé pour permettre à une petite vieille de s'asseoir, c'était un monsieur africain et un autre, que je supposerais arabe, maghrébin. Mais manifestement, le respect des règles de politesse n'entre pour rien dans l'identité nationale.

Tiens, ça me fait penser qu'une collègue, française, de parents français, mais née au Maroc (qui a une époque était une colonie, enfin un protectorat) se retrouve avec une prise de tête monstrueuse pour faire refaire ses papiers. Je rappelle qu'étant professeur des écoles, elle est fonctionnaire....

Bref, maintenant, pour remplir les charters, on va dénationnaliser aussi les français "de souche" (remarquez, ça permettra aussi de virer des fonctionnaires). A ce compte là, je vais prendre la nationalité italienne, je crois que ça simplifierait beaucoup mes démarches (c'est finalement plus simple d'avoir une carte deséjour citoyen européen qu'une carte d'identité française, merci le Nabot et le Faux cul en chef!)

Sur ces belles paroles, je vous laisse méditer sur ma vie....