Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Dreaming - Page 5

  • L'Empire du côté Obscur (1)

    Pin it!

    Dans le cadre du Marathon Star Wars (voir ici ), j'ai revisionné l'Episode 1.

    La Menace Fantôme...

    Je ne voudrais pas me répèter niveau JdMD (Jeu de Mot Débile), mais de fantôme ici, c'était un scénario qui tienne la route.

    star_wars_episode_one_the_phantom_menace_ver1.jpgJe ne sais même pas si on peut résumé...

    Voyons: On a deux Jedi qui intervienent dans une guéguerre entre la Fédération du Commerce et une petite planète, on sait même pas pourquoi elle (oui, pourquoi Naboo?). mais, horreur, c'est un piège, et nos deux Jedi se retrouvent sur Naboo, ou finalement, ils doivent sauver la Reine et partir avec elle pour Coruscant, le siège de la République Galactique. Sauf qu'en route, ils sont obligés de se poser sur une planète au fin fond du système, Tatooine.

    Là, ils croisent un jeune garçon adpete des courses de pod, qui fini par en ganger une, et conquiert ainsi sa liberté. Entre temlps, sa mère ne révèle pas le secret de sa naissance et Jedi l'Ancien découvre, par la Sainte Grâce de micro-organismes (oui, je suis un Jedi Schismatique, je refuse de reconnaitre les midi-machins) que le gamin serait p'têt potentiellement un type bien puissant, formé par eux, les Jedi.

    Tout va bien, on part pour le centre du monde, et paf, là, on découvre que c'est pas tout rose (Sénat corrompu, etc ... la routine, quoi) et finalement, on retourne sur Naboo. Entre-temps, les jedi veulent pas prendre en chargent le môme.

    Après, sur Naboo, bataille, le gamin détruit tout sans le savoir qu'il fait bien, trop la classe, et c'est la fête!!

    Sauf pour Qui gon, qui meurt à cause du méchant de Star Wars le moins charismatique jamais rencontré. Résultat, c'est Obi-Wan qui à la garde du petit. (Trop dur, la vie)

    Bref, vous aurez compris, c'est pas résumable, aprce que déjà, le scénario, c'est un résumé!! L'histoire se traine, est délayé, répétitive (à la double scène sous l'eau) juste là pour montrer comment que c'est bien ILM ... (les jolies vaisseaux miroir-polich bien réaliste...). Si cet épisode était vraiment le premier (soir vierge de toute référence Star Warsienne ancienne) on se serait demander où veut aller le réal...

    La Menace Fantôme confirme une chose ... Lucas est un mauvais directeur d'acteur, et trop d'effets spéciaux tuent la magie des effets spéciaux!

    Et sinon, Ladies and Gentlemen, en exclusivité sur ce blog:

    Ma Théorie du Jar-Jar!

    Je sais que le Jar-Jar énerve, insupporte, exaspère... et pourtant, moi non. Pourtant, je suis facilement sur les nerfs (surtout en ce moment). Mais, quand je revisionne La Menace Fantôme, ou l'Attaque des Clones (bon, ok, là, on le voit moins), je supporte le Jar-Jar. Y'a tellement de choses qui me gonfle, soyons clair, dans la prélogie, que Jar-Jar Binks est le cadet de mes soucis...

    Mais il y a autre chose. Et ceci est lié à l'interactivité des personnages.

    Il y a bien longtemps, pas spécialement dans une lointaine galaxie, j'ai revisionné la TO (Trilogie Originale). Et franchement, j'avais envie de mettre des claques à C3PO (ou Z6PO en VF). Il est tout bonnement insupportable avec son bavardage incessant, ses façons de parler à R2D2, son côté onctueux, servile, etc... *Oui, C3PO s'en prend plein la tête, mais c'est pour la démonstration). Nan, mais franchement, revisionner la TO, et dites moi si il est supportable?

    Pourtant, on le supporte sans problème, voir, on l'aime bien. Et je l'aime bien. Pourquoi? Mais parce que tout simplement Han Solo!! *Non, ce n'est pas un moyen détourner de rendre un culte au gentil vaurien...* Ce que je veux dire, c'est que C

    PO se prends des baffes, même virtuelles, au moindre écart ... y'a quelqu'un qui est là pour soulager le spectateur de son énervement. Il est menacé par Chewie, il est destructuré dans le 2, il est snobé par R2...

    Et surtout, autour de lui, ça bouge! Comment voulez-vous remarquer C3PO quand Han balance "je sais" à Leia qui lui avoue qu'elle l'aime? Comment voulez vous vous rendre compte de lui, dans les couloir gelé de Hoth, même si vous lui en voulez à mort d'avoir interrompue Han et Leia (tiens, encore eux...). Comment voulez-vous en vouloir à un truc qui se fait transporté si délicatement sur le dos de Chewbacca???

    Voilà la base de ma théorie du Jar-Jar ... si Jar-Jar énerve, c'est tout simplement parce que la Menace fantôme est, comme l'indique son titre, un fantôme... y'a rien, nada, que dalle qui attire notre attention pendant que le Binks fait des conneries à l'écran. Alors forcément, tout le retombe dessus...

    Non, moi, celui qui m'exaspère dans l'histoire, c'est Georges... ^^

  • Sympathy for the Devil

    Pin it!

    Bon, vu le titre, vous vous doutez du sujet ...

     

    Alors, j'ai enfin commencer à lire sérieusement les Chroniques des Vampires d'Anne Rice. En commençant par Lestat le Vampire. *Comment ça, c'est pas le premier? Vous pensez pas que j'allais me taper Louis-la-déprime, non? J'ai vu le film, ça ira...*

    J'ai adoré-aimé-c'était bien. Anne Rice a fait la une oeuvre formidable, de relecture et recréation du mythe, mais je vais y revenir.

    41ZVXRPC2QL._SS500_.jpgRésumé : Vampire impie, qui ne croit ni en Dieu ni au diable, ivre d'amour et de sensualité, résolu à découvrir les mystérieuses origines de ses semblables, Lestat se lance dans une quête effrénée qui va nous transporter du Paris de Louis XV à l'Égypte ancienne pour nous amener à San Francisco de nos
    jours où, devenu chanteur de rock, il lance un défi suprême aux " puissances des ténèbres ". Fresque épique, mélodrame flamboyant et superbe roman,
    riche de l'héritage de la littérature populaire, Lestat le vampire bouscule les genres et les conventions pour nous offrir l'un des plus grands livres de ces dernières années.

     

    Bon,je connaissais déjà l'histoire, puisque grâce au film, j'étais devenue fan du personnage (je vous ai dis que j'aimais bien les tarés, des fois?) et qu'en général, les vampires, j'aime bien (sauf ceux qui se plaignent, qui chouinent, qui tuent pas, qui prennent la tête avec du romantisme à deux balles ... bref, pas des vampires, quoi, sinon, je ne vois pas l'intérêt d'être maudit).

    J'en étais où?

    Donc, le personnage de Lestat m'intriguais, et j'avais depuis longtemps parcouru les romans à la Fnac, et intégré les créatures d'Anne Rice dans mon monde imaginaire. Mais jamais je n'avais pris le temps, le risque de savourer tranquillement chez moi ces histoires. Et ce fut stupide...

    Anne Rice réussi un tour de force, de faire renaitre l'état d'esprit et la langue des époques qu'elle nous conte. C'est riche, dense, puissamment écrit. Avec cette exacte mentalité du XVIIIème siècle ... oui, on pleurait beaucoup, on exacerbait ses sentiments à l'époque. De là découlera le romantisme. On sent chez elle une maîtrise de son sujet. Et cela n'est que pour la partie théorie de l'écriture (et je vais arrêter là avant de gonfler tout le monde).

    Les personnages. Commençons par Gabrielle. magnifique personnage, d'une liberté absolu, d'une modernité frappante. Elle me fait penser à une Elfe (son rapport à la Nature sans doute). Je passe sur Nicolas et Armand, qui m'ont un peu gavé, dans leur rôle d'adolescent en crise (manifestement, le syndrome Anakin...)

    J'ai aimé le passage de Marius, de son scepticisme romain à sa foi en Ceux qu'il faut garder, mais surtout sa manière si simple de raconter, et si parfait d'être un sage.

    Et enfin, last but not least ... Lestat. Ah Lestat. Donc, oui, je l'adore. Encore plus! Lestat est un véritable libertin, en tant que philosophie, mais aussi une tête brûlée, un enfant gâté insupportable (Imbuvable, dirait Marius), mais avec une telle innocence (oui, innocence...). Anne Rice nous offre là un héros comme on en trouve peu, ni blanc, ni noir, mais lumineux, pourtant. Contrairement à ce qu'il pense, Lestat est le plus humain des vampires, par sa soif de nouveautés, découvertes, sa façon de briser les portes, les tabous ... et de faire des erreurs. (En gros, si on ne veut pas qu'il fasse de bêtises, faut lui dire absolument d'en faire...)

    Et Après les "révélations " sur Akasha, j'ai hâte de lire la suite ...

    La note du chipotage: Oui, je chipote, ce serait pas moi, sinon ...

    Autant j'ai apprécié la relecture du mythe, mais surtout la relecture des mythes par Anne Rice, autant ... pourquoi Typhon dans l'histoire d'Isis et Osiris, alors que c'est Seth, le méchant? Qu'est-ce qu'un monstre de la mythologie grecque vient faire dans l'histoire??? Je sais, c'est vraiment rien, que dalle, sans doute une licence artistique, mais moi, ça m'intrigue...

  • "Look back, look back at me"

    Pin it!

    Je vais reprendre en grande part ici le post mis sur Lambton suite à mon visionnage de North&South (que ma tuplette Pando et le lobbying Lambtonien soient remerciés). Et oui, je fais ma feignasse *Mais vous avez vu combien j'ai pondu d'articles en deux jours!*

    Et c'est malin, maintenant je veux lire le livre!!

    Sinon, que dire...

    5014503169527FS.gifJ'ai adoré. Et pas tant pour Richard Armitage (qui est très bien, hein...) mais vraiment pour tout, et en particulier la dimension sociale (mon côté "en lutte", sans doute...).
    J'ai beaucoup aimé le fait de ne pas avoir de "méchants", puisque chaque personnage a une raison, une justification dans son action( qu'on l'accepte ou non, après...). Bon, sauf Fanny Thornton, mais fallait bien une cruche de service.

    En dehors du couple vedette (mention spéciale à Margaret, qui est lumineuse, je trouve) j'ai beaucoup aimé dans l'ordre:
    - Nicholas Higgins, le syndicaliste. J'adore son côté ironique ... et surtout les dernières scènes avec Thornton cheers Cette façon qu'il a de le "guider", parce qu'il s'est bien rendu compte qu'il en pinçait pour Margaret...


    - Mrs Thornton. En fait, je l'ai apprécié (et non aimé, subtile différence) depuis le début. L'actirce qui la joue rend très bien ce personnage à la fois rigide, protectrice pour sa famille (surtout son fils) sans toutefois sombrer dans le côté vieille peau (bref, pas Lady Catherine de P&P). J'ai trouvé qu'elle était sans doute le personnage le plus intéressant ... même dans sa relation avec Margaret, car même si elle ne l'aime pas trop (rapport au fait qu'en plus, elle a snobé son fils ... ) on sent qu'elle pense qu'à la base, c'est elle qui a le caractère qui convient le mieux à son John. Bref, c'est assez bizarre, mais elle joue bien la reine-mère ... Et sa dernière scène avec Margaret est ... elle est sifragile et si forte, même dans son refus du soutien de Margaret. Je sais pas, je n'arrive pas à ne pas la respecter.


    - Mr Bell. Rhââ, so british, celui-là ... on dirait une bonne fée des contes. Mais je l'aime trop, on dirait Alfred dans Batman (oui, j'ai des références bizarres, mais Alfred, c'est Michael Caine, ça explique!)

    Et sinon, une petite mention spéciale pour ce pauvre Henry, qui n'a rien fait pour avoir tant de peine de coeur (c'est quand même mieux que Mr Collins, comme parti) mais qui s'est attaché à la mauvaise fille. Il est trop choupi, je trouve (donc, je veux bien le consoler...)

    Sinon, je le préfère de loin à Orgeuil et préjugés (le petit plus social) et je l'ai même conseillé à mon frère (qui est un fan de Dickens, ça aide) lol!

    Et the Question à 1 million ... Ai-je craqué pour Richard Armitage - John Thornton. Et la réponse est:

    look-back-at-me-751227.jpg- John Thornton, on va dire oui. Il est gentlemen, quand même, il sait évoluer, il est magnifique dans sa souffrance, et sa déclaration d'amour vaut mille fois celle de Darcy. J'aime beaucoup le côté "Mais je vous dis que je vous aime!!". Là, pour le coup, on se dit que Margaret a trop lu Orgueil et Préjugés.

    - Richard Armitage ... eh ben... non. Oui, il est bien, il joue bien, il est ténébreux, il a une "Lovely Chocolate Voice" (mais euh, j'en connait un en vrai, alors... de Chocolate Voice, hein, pas d'acteurs anglais célèbres avec une voix comme ça). Sauf que des fois, j'ai trouver qu'il a un peu surjouer le côté "je suis ténébreux" (là, je vais me faire lyncher) et il a un grand nez (je plaiiiiiisante!! Sortez pas le goudron et les plumes tout de suite!!!)

    Donc voilà! Pour les fans de Riri, je vous le laisse tout à vous!!

     

    En exergue de la citation, je tiens aussi à remercier Mr John Thornton (ainsi que MacTaylor dans CSI: New-york) pour une caractéristique de la psychologie masculine intéressante. Il faut se retourner quand le type vous intéresse... ce fut une leçon que je m'empresserai d'appliquer.

     

    PS: et j'ai beaucoup aimé la musique. Et les effets de neige du coton...margaret_2.jpg

     

  • Little India

    Pin it!

    Ayé, j'ai vu Slumdog Millionaire. Ayant lu le livre, j'hésitais, car le résumé de mon frère m'avait mis la puce à l'oreille sur les nombreux changements. Tellement nombreux qu'en fait on pourrait dire "Librement inspirés des Fabuleuses Aventures d'un Indien malchanceux qui devint milliardaire".

    Mais ce fut une très belle libre-inspiration!

    Et je vais jouer ma Tarantino en faisiant le montage à l'envers! Dabord le film, puis le livre.

    slumdog-millionaire-poster-full.jpg

    Alors, voilà 8 oscars mérités, in my humble opinion.

    Danny boyle nous a réalisé ici une jolie histoire romantique, sans rien nier des réalité de l'Inde. Alors oui, le film est parfois dur, mais le héros est tellement touchant, attachant. Et allez-y pour:

    1 - la débrouillardise des gamins des rues. Sans rire, il y un monde entre eux et nous.

    2 - les couleurs, le mouvement.

    3 - la musique (je me la passe en boucle ... )

    4 - La scène de danse finale, de quoi se convertir à Bollywood. Y'en a qu'une, restez jusqu'à la fin!

    5 - le héros, Jamil. Il a une bouille adorable gamin, il est choupi grand.

    6 - L'Inde actuelle dans toute sa splendeur, des taudis aux nouveaux quartier d'affaires, des gamisn des rues aux centres d'appel, de la mafia aux touristes, des émeutes inter-communautaires aux jeux télé réunissant tout le monde

     

    Et le livre, maintenant.

    SWARUP000.jpgJe l'ai lu il y a un certain temps déjà. L'histoire, tout en étant proche, est différente du film. Déjà sur les motivations du héros pour participer au jeu. Mais aussi sur tous les personnages secondaires...

    Le livre est aussi bien plus critique sur l'Inde, sur la façon dont les gens vivent, mais sans doute normal, le livre est écrit par un Indien (et on peut se permettre plus de chose par écrit, surtout avec son propre pays). Le personnage principal est différent aussi (déjà, il n'a pas le même prénom) mis il est aussi plus dur et moins naïf, c'est plutôt un mélange des deux frères du film, Salim et Jamil. Il a l'honnêté de l'un, et le sens de la survie de l'autre. Le livre va aussi avoir un partie plus critque sur les Occidentaux en Inde.

    Mais il a surtout une ironie bien plus mordante, raconté à la première personne par un Ram Mohammed Thomas, qui dès le début sait bien qu'il faut avoir un regard détaché sur les évènements. Un bon, très bon moment de lecture.

    Et pour le plaisir, la danse finale, qui correspond aux "end credits", remasterisé en un petit clip... et franchement, Dev Patel est choupi (c'est celui qui joue le héros). Je dédis donc ça à toutes les cruchettes qui n'ont pas les yeux en face des trous (et si ça peut les rassurer, il est anglais)

    *et je suis gentille, la traduction en français des paroles ... huhu*

     


    ( Allez, pour les plus curieuses, la version fin du film ... le générique de fin est trop joli: http://www.youtube.com/watch?v=PjN_q8feoa4 )