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Dreaming - Page 2

  • HO HO HO!!!

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    Il est minuit, ce billet devrai s'afficher, et je vous souhaite....

     

    A Very Merry HogsWatch!!!*

    HOGFATHER.jpg

    *OOOOOOOOOOOOOOOK

    J'espère que le Père Porcher a été gentil avec vous ^^

    Et un joyeux Noël aussi...

  • Sicilia e libri

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    Comme tous les ans, je reviens d'Italie les bras chargés de bouquins... bon, un peu moins, cette fois, j'ai ai ramené que 2.

    Et à quelques exceptions près, il s'agit d'un type de bouquins particuliers.... soit les aventures sicilienne d'un comissaire de police. Bref, je suis accro au Commissaire Montalbano, héros crée par Andrea Camilleri, et encore plus accro au lieu ou se passe les intrigues: la Sicile (même si je n'y ai encore jamais foutu ne serait ce que le bout d'un ongle du pied).

     

    Pourquoi une telle fidélité? Tout simplement parce que Camilleri, qui accessoirement est un demi-dieu littéraire, maintenant en Italie, avec sa série, sait parfaitement rendre le caractère unique de cette île et de ses habitants, loin de l'habituelle vision "oh, c'est la Mafia" (Bon, y'a aussi la Mafia dans les livres, mais loin de tout cliché). Mais faisions une rapide genèse de mon addiction...

    Il fut un temps, la télévision française diffusa deux épisodes d'un téléfilm italien relatant les aventure d'un commissariat sicilien, dan sla ville imaginaire de Vigata. Bien que le doublage soit une catastrophe (comme souvent avec ce qui vient d'Italie), j'avais aimé, et surtout, je révais de la maison du commissaire (en bord de mer). Puis un jour, à la FNAC, je suis tombée sur les romans... publiés en poche chez Pocket, donc, les enquêtes du Commissaire Montalbano, d'Andrea Camilleri. Déjà, là, je suis devenue accro, parce que les romans sont bien traduits.

    Il faut savoir que Camilleri écrit à la fois en italien et en sicilien. En fait, il rend cette particularité italienne que les gens parlent encore leur dialecte, parfois en le mélangeant à l'italien (chez moi, par exemple, c'est en fait assez rare d'entendre parler en italien ... comme en plus, je suis à la frontière avec le Veneto, on parle un espèce de mélange frioulan-veneto, avec de l'italien ... trop la classe pour comprendre). Et ça, au pris de remarquable effort, le traducteur a su le rendre.

    C'est ainsi qu'en Italie, je me suis ensuite précipité sur les VO, ayant un peu peur, de prime abord de pas toujours tout saisir, avec les passage en dialecte. Et en fait non (merci le latin) ça passe assez bien tout seul... bon, maintenant avec l'habitude, je causerait presque le sicilien, c'est dire.

    Mais de quoi ça cause, en fait?

    Tout simplement des enquêtes d'un commissaire en Sicile, dans sa chère ville de Vigata, concentrée de toute la Sicile. Montalbano est un commissaire bourru, caractèriel, mais avec des principes, et toujours près à se lancer dans une enquête bizarre, surtout si il sent un truc tordu ... et croyez-moi, ça manque pas! Les livres permettent aussi à Camilleri d'aborder certains sujets qui fâchent, comme la traite des clandestins, les différents trafics, l'organisation politique en Italie. On a le droit à de remarquable (et hilarantes) descriptions du bordel qu'est le pays, et aussi aux introspections du commissaire (qui devient de plus en plus introspectif en vieillissant).

    Sans compter tout une galerie de personnages haut en couleur, de Mimi Augello, le second coureur de jupon à Catarella, l'extraterrestre du commissariat, voir Don Sinagra, le vieux parrain local... et Livia, l'éternelle fiancée gênoise du commisaire.

    Et tout ça écrit avec cet humour doux-amer caractéristique de l'Italie (comment rire de nos malheurs)

    Dans un autre registre, pour la Sicile, j'ai aussi lu le Guépard de Lampedusa et les romans historique de Camilleri, mais j'y reviendrais

    Et comme parfois, d'autres en parle mieux que moi, voici ce qu'en disait Evene, en 2007 ... pour deux oeuvres non-montalbanesques, mais tout y est ^^

    http://www.evene.fr/livres/actualite/andrea-camilleri-interview-pension-eva-vigata-montalbano-930.php

  • Le Panache...

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    J'ai une passion, oh, pas bien dangereuse, pour les romans de capes et d'épée. Enfin, surtout pour les héros. Qui ont une particularité remarquable, notez-bien, c'est d'être, à quelques exceptions, tous gascons. Même quand l'auteur est italien, comme pour le Capitan. A croire que ce petit bout du sud de la France est une pépinière à héros hâbleurs, bagarreurs et doués en escrime... Notez aussi que de toute façon, quand ils ne viennent pas de Gascogne, ils viennent du Sud de la France, ce qui ne change strictement rien à leur caractère. A croire qu'au contact des Pyrénnés, on acquiert des talents particuliers.

    Quand je dis une passion pour les héros, n'y voyez rien d'inconvenant. C'est que depuis toute petite, je m'identifie à eux (plus qu'aux demoiselles en détresse, qui sont bien chiantes, disons-le franchement). Enfin, je m'identifie à D'Artagnan, mais il fera l'objet d'un post dédié...

    Parce qu'en ce jour, je vais vous parler d'un autre gascon célèbre (qui en vrai ne l'étais pas, et dans sa carrière littéraire pas plus, parce que Bergerac, c'est en Périgord). Bref, je vais vous entretenir de Cyrano de Bergerac. Hercule Savinien Hector de Cyrano de Bergerac, plus précisément.

    cyrano-Dautremer.jpgD'abord dans sa version nouvellement découverte, de Taï-Marc Le Thanh , illustré par Rebecca Dautremer. Magnifique album... qui nous rejoue poétiquement l'histoire de Cyrano, Roxane et Christian, dans une ambiance toute asiatique, avec un énorme respect de l'oeuvre ... un bon moyen d'être en contact, de découvrir, mais aussi une jolie façon de revoir l'histoire (même quand on la connaît par coeur).D'ailleurs, je proteste sur les étiquettes, je vois pas du tout pourquoi ça serait reservé aux enfants de 3 à 7 ans... qu'est-ce qui z'y connaissent en Cyrano, les morpions, hein? Bref...

    Mais bien sûr, la version, LA version, devrais-je dire, qui m'a fait tomber dans la marmite, c'est celle d'Edmond Rostand. Qui d'une anecdote, fit un chef-d'oeuvre. Ou comment me faire apprécier une histoire d'amour romantique, dans une pièce de théâtre tragique. Les miracles existent.

    Parce qu'à la base, la tragédie, ce n'est pas vraiment mon truc. Les histoires romantiques non plus. La faute peut-être à mes profs de français... pour apprécié Phèdre, j'ai du attendre que mon frère l'étudie, mais là n'est pas le sujet. Pour le romantisme, attention ... je peux être trèèèèèèèèèèèèèès fleur-bleue. Mais en général, celles du XIXème siècle, qui finissent mal, dans une débauche de sentiments exacerbés, et de coups du sort désespérants, ben, euh, comment dire... Mais là, bizarrement, ça marche sur moi.

    C'est simple, ceci dit: écrivez dans une langue magique qui sonne si bien son XVIIème siècle. Écrivez des vers qui savent faire passer du rire aux larmes. Et surtout, décrivez une histoire d'amour qui soit belle sans être niaise, qui fasse que l'on aime tous les protagonistes sans détester le méchants, et saupoudrez le tout de combats à l'épée, et de gasconnades fabuleuses ... du théâtre de cape et d'épée, voilà! Et le tout est joué. Et je rêve de rapières et de combats, et je suis l'un de ces cadets de Gascogne, bretteurs, menteurs, ivrognes. Et je pardonne à Roxane son indécision, ses retournements, parce que c'est si bien amené, parce que c'est si joliment dit.

    Et puis, il y a Cyrano. Comment résister à un homme qui se bat à un contre sens, qui fait des vers sur un duel, qui parle d'amour de si belle façon, et qui surtout, surtout ... est allé sur la Lune.  Et qui peut tout perdre, hormis son panache ...

    Et vous obtenez le livre que je lis, relis, et re-relis indéfiniment. Et où je pleure toujours, à la fin...

    Parce que:

    " ... non, on ne se bat pas dans l'espoir d'un succès

    non, non, c'est bien plus beau, lorsque c'est inutile...."

  • Jedi Song (3)

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    And now, ladies and gentlemen, last but not least .... voici venir le dernier épisode de la saga!

    Star Wars - Episode VI - The Return of the Jedi (le Retour du Jedi)

    HanLeia.JPGToujours a long time ago, et far far away (ah non, ça, c'est dans Shrek...), bref ailleurs, y'a longtemps...

    On retrouve nos deux héros du début, les robots perdus dans le désert, qui se rendent chez une limace géante. bon, on capte vite que la limace géane, c'est le Don Corleone du coin, avec des méthode encore plus expéditives que les chaussures en ciment. Bref, tout commence par une expédition sauvetage. On se rend compte aussi que le blondinet s'est vachement amélioré dans le maniement de la Force, et la belle équipe est repartie. Sauf que...

    Sauf que l'Empire a reconstruit une Lune Noire, enfin, pas encore finie, mais bon ... et qu'il va falloir la détruire. En attendant, Luke va dire au revoir à Yoda, et apprends que Ben était un sacré comique. De retour à la base, on a la mise au point du super-plan pour détruire l'Empire, et c'est parti, direction Endor. Et sur Endor, on croise qui? Les Ewoks!!

    Bon, à première vue, le résumé est fait sous acide, mais comme l'histoire est connue et que au cas où, je veux pas vous spoiler sur l'intrigue... bref.

    Un épisode qui va conclure en beauté la saga, son plus gros défaut étant d'avoir une fin tellement remanié qu'on sait plus trop quelle tête il a Vador en vrai.

    Mais c'est l'épisode ou l'on se rend compte que Luke est plus intelligent que son père (ok, en même temps, c'est pas trop dur) et la confrontation des deux est une superbe scène... comme la confrontation Luke-Empereur. Je trouve d'ailleurs que le personnage de Luke prend bien son ampleur de Jedi ici (mais vu le titre, c'est p'têt voulu ...).

    Après, je voix venir les critiques: les Ewoks ... ok, c'est des peluches, des Chewie miniatures et gnagnagna .... bon, le film, je le regarde depuis que j'ai ... depuis petite. Alors, forcément, les Ewoks, je suis à fond accro, je voulais une peluche, et puis c'est tout!! Ouais, ils battent l'Empire avec des cailloux et des rondins de bois? Et alors? Et Little Big Horn, hein ... (Comment ça, ça a rien à voir?)

    Pas de vidéo ici, vu que je ne trouve pas mes scènes favorites (soit la notion particulière de la vérité selon Obi-Wan, et la confrontation Luke-Vador).