Ayukawa Wakaba est une jeune diplômée du barreau qui vient d'être engagée dans l'un des plus grands cabinets d'avocat, Smith&Clerk.Mais, lors de son discours de bienvenue, la nouvelle tombe, à cause de la crise, la société est en faillite.Wakaba, qui eut une enfance difficile, ne perd pas espoir et contacte tous les cabinets d'avocats qu'elle connait pour ne pas se retrouver au chômage. Alors qu'elle réussit à obtenir un entretien inattendu, elle rencontre dans le métro, un jeune père de famille, Sota Yamada, qu'elle prend pour un pervers.Yamada tombera très vite sous le charme de Wakaba. Quant à cette dernière, qui ne rêve que de pouvoir et de richesse, lui préfère Kyoichi Shindo, un bel avocat doué et à l'avenir prometteur.Wakaba doit alors jongler entre son travail d'avocat et le baby-sitting de la fille de sa patronne. Toujours en période d'essai, elle devra se montrer courageuse et faire face à tous les problèmes, même de cœur.
Et donc, j'ai vraiment beaucoup aimé ce drama, qui était à la fois léger, rafraichissant (c'est une comédie romantiqueuh, hein...) mais aussi profond et qui savait aborder des thèmes intéressants. Et cela même en enlevant complétement le swoon lié à Nishikido Ryo (faut que ce jeune homme arête de sourire parce que sinon mes neurones... ouais, mais en fait il a une tête de psycho sans ça, donc...). Bref ce drama était génial. J'avais eu un démarrage bon, mais diffcile avec le perso féminin, j'ai bien fait d'attendre d'être dans le bon timing pour voir en fait ^^
Je ne sais pas ce que j'ai mais j'ai une légère tendance personnellement à regarder depuis quelques temps des dramas qui parlent de nourriture, de relations familiales voir des deux. Le plus souvent japonais (parce qu'ils sont plus courts, donc plus concis, donc ils vont à l'essentiel) (enfin, c'est mon ressenti ^^). Bon Zenkai Girl ne parle pas réellement de nourriture, si ce n'est à travers le métier de Sota (Ryo) qui est cuisinier. Métier qui a son importance, mais plus dans sa représentation sociale comme on le verra.
Par contre, le drama aborde à fond les thèmes des liens familiaux, des liens du sang, de l'enfacne, et de ce qu'il faut pour accomplir sa vie. Et de façon assez pertinente. (Depuis j'ai aussi vu le drama Hayami-san to Yobareru ni, et je trouve que c'est proche aussi ^^) (les Japonais s'interrogent beaucoup sur la famille, en fait ^^)
Bon je vais essayer d'être concise (d'autant que je reprends énormément mon avis publier sur Lambton) Sauf que là, attention, je spolie sans balises ^^
Les personnages d'abord:
Wakaba... à première vue, j'ai dis "Quelle tête à claque", et en fait, je l'adore ^^. Parce qu'elle est à la fois tellement franche, adulte et en même temps... gamine. J'aime son personnage qui est une vrai battante, qui en fait sous son dehors "je veux être riche" a des rêves de midinette... Nan mais sérieux, les films qu'elle se fait (c'est une accro à la romance mit milliardaire, je crois...:lol!:) Et ses interractions avec Hinata... elle se fait litttérelement manipuler par elle, en se comportant plus en gamine qu'en adulte, finalement... donc oui, elle est terriblement humaine. Et le coup des poussins, j'ai adoré. Quand elle leur fait cours aux gamins sur poussins=nourriture... mais lol... c'est trop réaliste (et j'aime aussi quand elle leur apprends à s'en occuper ^^)
Sota... ah, Sota... si tous les pères pouvaient être comme lui à l'école. Même en dehors du physique, hein. Il est trop chou. Même si on a envie de le secouer des fois, comme Wakaba, parce qu'il est limite trop gentil.
Et puis son interraction avec Wakaba marche du tonerre de Dieu... enfin, je veux dire l'attrait qu'il a pour elle, et la façon dont elle aussi ressent quelque chose tout en luttant contre, c'est trop bien rendu. J'insiste un peun dessus, parce que j'ai re-regarder des passages dernièrement, à cause de Papadoru!, et c'est flagrant... dans l'un, les persos sont sensé être amriés et amoureux, et on ressent autant d'interraction entre eux qu'entre deux cousins éloignés forcés à cohabiter ensemble... alors qu'ici, on a juste envie d'hurler à Wakaba "Mais p*taiiiiin, lâche l'avocat et ouvre les yeux cruchasse!!! T'es amoureuse de lui!! Le petit, là..." (ce qui explique sans doute qu'on soit grave dans la team des gamins, en fait XD)
Les gamins étaient juste parfait... Pitaro, bien sûr, mais surtout Hinata. C'est franchement difficle je trouve son rôle, parce qu'il fallait la rendre sympathique malgré son côté un peu peste. Et c'est très réussi.... justement, parce qu'on se rend compte que chez elle aussi, le côté "Mademoiselle Je sais tout", c'est beaucoup avec Wakaba (et ça marche) et c'est surtout une façade en rapport avec sa mère. Alors qu'a fond c'est une gamine comme tous les gamins de la terre. Je dois avouer qu'elle m'a beaucoup émue, sans doute parce que je croise aussi bien les cas comme Pitaro que comme elle...
la scène ou elle pleure dans les bras de Sota, pour le spectacle de fin d'année... et sa réaction avec son rôle de la sorcière... je dois avouer que ouais, j'ai pleuré ...)
Là c'est pour les principaux, mais le reste du cast est du même niveau, que ce soit Shindo, Mme Sakurakawa (gniii, Mirei Sensei, j'étais contente de la voir dans un rôle de femme à poigne ^^), la troupe des papas-garderie, le directeur d'école.... voilà, voilà...
Mon avis par thème abordé...
On va dire que le principal, c'est quand même la relation parents-enfants.... le rapport lien du sang/lien du coeur... qu'est-ce qui fait de nous des parents? Je dois avouer que c'est un thème qui me touche beaucoup (pas que personnellement j'ai des doutes sur mes liens du sang, en plus, ils sont aussi bien doublé par les liens du coeur dans ma famille) mais rapport à mon travail, à ce que je vois chez mes élèves... à ce que je vois chez des amis (j'ai quelques adoptants dans mon entourage...).
L'autre grand thème qui m'a touché aussi dans ce drama, c'est la question de la mobilité sociale, dans le travail et par le mariage.
C'est compliqué mais le fait de changer de niveau social (de classe sociale, allez, n'ayons pas peur des mots ^^) se fait en général par 2 biais: les études puis par extension le milieu professionnel. Le mariage, donc le milieu privé, et ici c'est souvent plus une mobilité principalement économique aussi. Mais souvent c'est mélangé.
Mais les études sociologiques nous montre qu'on se marie souvent dans sa propre sphère sociologique, et ça, c'est quand même bien abordé dans le drama.
Wakaba rêve de sortir de son milieu, de façon assez logique (ça s'appelle la mobilité sociale intergénérationnelle... dans l'idéeal elle est ascendante, et les enfants doivent surpasser leurs parents) et c'est assez fun dela voir faire énormément d'effort pour acquérir un vernis culturel qui s'adapte à ses exigences matrimoniales, ici Shindo, brillant avocat issue d'une famille d'avocat. C'est assez sensible quand elle révise pour chaque chose qu'il lui propose... le concert classique, la fête de fiançailles, etc... Mais c'est un monde qu'elle imagine et idéalise, gravement... au point de perdre finalement son vrai rêve de vue... Parce qu'elle confond justement l'ascension professionnelle (représentée par sa patronne d'ailleurs) et l'ascension sociale tout court.
De l'autre côté, il y a Sota, issue du même milieu qu'elle. Elle le "déteste", parce qu'effectivement il représente ce qu'elle veut quitter. Mais elle ne peut pas s'empêcher d'intervenir dans sa vie, parce que justement, ses problèmes à lui, ses dilemnes, ses rêves (même mis entre parenthèses) ce sont des choses qu'elle connait, qu'elle comprend. En enlevant les lunettes roses quelle porte "Je vais épouser un milliardaire", elle a les même... faire un métier qui lui plait au service des gens.
Ce qui est aussi significatif, c'est de voir les changements d'attitudes qu'elle a quand elle se rend compte que Sota, au lieu du simple grouillot d'un minable p'tit restau, est en fait capable d'être chef étoilé, on va dire... et qu'il travaille dans la grande cuisine française. J'ai aimé cette scène, parce qu'elle illustre bien comment le paraitre, à ce moment là, est plus important pour elle que l'être (parce que techniquement, avec ou sans toque, c'est le même bonhomme, hein, ma grande... ^^)
Et donc à la fin... eh bien la règle sociologique est respectée, non? C'est Sota qui gagne... mais c'est normal.( nan, je ne suis pas réactionnaire... mais je ne crois pas que changer de classe sociale par mariage soit une révolution qui changera le monde. C'est même la morale de base qu'on essaye de faire avaler aux filles avec les contes de fée, le coup de la bergère qui épouse le prince... Accepter par contre de ne pas se voiler la face, de ne pas faire partie d'un cabinet prestigieux mais agir en suivant ses rêves, et se battre pour ça, par contre, oui... et j'aime la fin de Zenkai Girl^^)
En parlant de la fin donc... l'épisode11... il est trop beau. Ok, la partiedu mariage qui se fait en fait pas, mais avec la déclaration, et pouf, tout le monde autour et la musique... elle est un peu kitch. Mais elle est quand même jolie.
Et puis j'ai apprécié qu'à la fin, ils ne soient pas marié, qu'ils accomplissent tous les deux leurs rêves et qu'ils se retrouvent comme ça...mais j'avais espérer un bisou en plus. Même si celui de la demande en mariage n'était pas vraiment à classer dans la catégorie UHU (il s'est fait plaisir le Ryo, là, non???)
Bon, sinon, c'est un drama, alors forcément, il ya plein d'occasions manqués, de mauvais timing, etc... mais c'est trop bien!!!
Voilà.