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7ème Art - Page 6

  • Les Chèvres du Pentagone

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    Les Chèvres du Pentagone (the Man who Stare at Goats) - 2010

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    de Grant Heslov

    Avec: Ewan McGregor, George Clooney, Jeff Bridges, Kevin Spacey....

    Synopsis: Bob Wilton est un journaliste totalement désespéré. Jusqu'au jour où, au Koweït, il fait la connaissance de Lyn Cassady, un soldat de l'armée américaine qui combat le terrorisme grâce à ses pouvoirs paranormaux, la New Earth Army. Ensemble, ils se rendent en Irak où ils rencontrent Bill Django, le fondateur de l'unité et Larry Hooper, qui dirige une prison...

    Hier, j'ai voulu tester le service VOD d'Orange (parce que oui, je suis chez Orange) et comme j'avais raté ce film à sa sortie, et que j'en avais entendu le plus grand bien, eh bien j'en ai profité.

    Et j'ai bien fait! (moment d’autocongratulation)

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    Les chèvres du Pentagone est une sympathique pochade antimilitariste, un film qui sent bon les années 70, c'est à dire une comédie sympa mais non dénuée de réflexion.
    Et puis un film ou l'on parle de Jedi, je ne pouvais ne pas aimer.

    Car oui, cette unité spéciale avait pour but de créer des guerriers Jedi (toute référence à Star Wars étant ... voulue). Et voir Ewan McGregor s'interroger sur ce qu'est un guerrier Jedi, ça n'a pas de prix (même si on se demande sur quelle planète il était les 5 dernières années, vu que c'est sensé se passé en 2003...). On a aussi une grosse référence au fameux programme "Guerre des Etoiles" du président Reagan...

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    Et puis si d'un côté le film nous sert des militaires qui se laissent avoir par des concepts New Age (Impressionnant Jeff Bridges, excellent en gourou New Age), de l'autre, il y a des petites piques distillés tout au long du film contre la situation actuelle en Irak - comme cette scène où échappant avec un Irakien à des kidnappeurs, Lyn et Bob(Clooney et McGregor) le poursuivre en voiture pour le récupérer (voiture des kidnappeurs à la base) ce qui donne ce dialogue!
    Lyn Cassady:  It's ok we're Americans, we're here to help you!
    Bob Wilton: [Truck shakes and rattles a little bit] What happened?
    Lyn Cassady: I think I just ran him over. Oh crap.
    (Lyn: Nous sommes américains, nous sommes ici pour vous aider
    Bob: [après un choc] Qu'est-ce qu'il se passe?
    Lyn: Je pense que je l'ai écrasé. Et merde!)

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    Ce qui étonne le plus, c'est que le côté totalement surréaliste du film (Ah, ah, des militaires New Age) est aussi totalement réaliste, crédible. Car oui, dans les années 70-80, il y a eu un programme pour créer une nouvelle forme de guerrier... le First Earth Battalion, par le lieutenant colonel Jim Channon... ce qui est raconté dans le livre du journaliste Jon Ronson. Et ces techniques New Age ont en effet été réutilisées par l'armé, perverties (Dark Side...) comme techniques d'interrogatoire par exemple (ce qui est montré dans le film... le coup de la suppression de sommeil et la musique de Barney le dinosaure violet...). Je rappelle que le LSD est à l'origine une substance étudiée par la CIA à partir des années 50, dans le cadre du projet MK-Ultra.
    Quand au côté New Age, il ne faut pas oublier que dans les années 80, la Navy a bien utilisé le "In the Navy" des Villages People dans ses campagnes promotionnelles...

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    Ce qui fait que maintenant, j'ai envie grave de lire le livre ^^

    Sinon, as usal, les acteurs sont excellents... Ewan Mc Gregor est graouh comme jamais (je veux le DVD pour des captures) et a du bien se marrer avec ses répliques (oui, le film joue beaucoup sur le côté Ewan/Jedi ) George Clooney fait le clown comme il sait le faire... avec classe. Jeff Bridges, je ne reviendrais pas dessus... et Kevin Spacey joue... le méchant (c'est étonnant). Oui, y'a un méchant...

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    La scène finale confine quand même totalement au surréalisme, mais un film qui se termine par une dernière réplique prononcée par Ewan comme:

     


    Now more than ever we need the Jedi.
    (Plus que jamais, nous avons besoin des Jedi)

    Je ne peux que lui décerner des étoiles.

    Mais je résiste pas à vous poster ce détournement d'affiche ^^

     

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    Et vous pouvez trouver ici les avis de Trillian, Chinchilla, The Bursar (qui parle aussi du livre )

  • "My father's name was Antonio Andolini... and this is for you."

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    Le Parrain I et II - Francis F. Coppola

    Je dédis ce post à mon père, qui nous a quitté subitement le 17 juillet et grâce à qui j'ai découvert ces films (et bien d'autres). Avec mon frère, on avait toujours admiré sa connaissance des vieux films, en particulier les westerns, mais surtout, dans le cadre du Parrain, sa parfaite connaissance de la généalogie des Corleone et toutes les interactions entre les personnage.

    Où que tu sois, Papa, je pense à toi.


    Le Parrain - 1972 - Francis F. Coppola, d'après le livre de Mario Puzo (qui participe aussi au scénario)

    Synopsis: En 1945, à New York, les Corleone sont une des cinq familles mafieuses de la ville. Don Vito Corleone est « le Parrain » de cette famille. Sollozzo, dit « le Turc », qui est protégé par « le Parrain » de la famille Tattaglia propose à Don Vito une association dans le trafic de drogue, mais celui-ci refuse, car il risquerait d'y perdre ses appuis politiques pour des raisons morales. Sonny, un de ses fils, y est quant à lui favorable. Afin de traiter avec Sonny, Sollozzo tente de faire tuer Don Vito, mais celui-ci en réchappe. Michael, le frère benjamin de Sonny, recherche alors les commanditaires de l'attentat avec l'aide de toute la famille Corleone dont son frère Sonny. Commencent alors les représailles…

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    Mon avis: Ne nous y trompons pas. Le Parrain n'est pas un film de mafia. Aucun des films de la trilogie d'ailleurs. Ni un film réellement sur les lien entre politique, église et crime organisé (même si cela est évoqué et plutôt bien).
    Non, Le Parrain est une tragédie. Une vrai, à l'antique... comme le cycle des Atrides, la trilogie du Parrain pourrait s'appeler Les Corleone. Ici, ce n'est pas une histoire de mafia que l'on nous raconte, mais le destin d'un homme, un seul, Michael Corleone.

    Car Michael est au début de cette histoire le seul "civil" de cette famille, qui le dit lui même, au mariage de sa soeur, il ne veut rien avoir à faire avec les histoire de son père. Mais suite à l'attentat contre celui-ci, et la guerre qui va se déclarer, il va prendre sur ses épaules de destin de la Famille (oui, la Famille avec un F). Comme si on ne pouvait rien contre le destin...

    Le film s'ouvre sur la fameuse scène du mariage de Connie, la soeur de Michael, qui sertt de scène d'exposition ou vont nous être présenté tout les personnages. Et comment dès lors ne pas parler de la magnifique prestation, dans ce film, de Marlon "Don Vito Corleone" Brando. Parfait du début à la fin...

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    Puis, vient l'enchaînement de situation qui conduit à l'attentat des Sollozzo contre Don Vito, qui va provoquer l'enchaînement des situations faisant plonger Michael dans la Mafia. Car pour Michael, il s'agit d'abord de venger son père. Mais à pârtir de cette implication, malgré les protections des autres, il va aussi devenir la cible pour les autres familles. Et la mort de son frère aîné, Sonny, ensuite va faire de lui le nouveau chef. Michael accepte au fur et à mesure ce destin, ce qui n'est pas forcément du goût de sa femme. D'ailleurs, la scène finale qui montre Michael devenant le nouveau parrain, tandis que Kay, sa femme arrange des fleurs, est symbolique de cet état de fait.

    Petites choses genre "toutélié": C'est Geoge Lucas, dont Coppola avait produit THX 1138 (et s'était endetté pour) qui a conseillé à Francis Coppola de tourner le Parrain. Lequel Lucas dans le film a tourné la scène où Michael apprend la tentative d'assassinat de son père (moralité: George Lucas sait tourner, des fois...).

    Le Parrain II - 1974 - Francis F. Coppola

    Synopsis: Depuis la mort de Don Vito Corleone, son fils Michael règne sur la famille. Amené à négocier avec la mafia juive, il perd alors le soutien d'un de ses lieutenants, Frankie Pentageli. Echappant de justesse à un attentat, Michael tente de retrouver le coupable, soupçonnant Hyman Roth, le chef de la mafia juive.
    Vito Corleone, immigrant italien, arrive à New York au début du siècle ; très vite, il devient un des caïds du quartier, utilisant la violence comme moyen de régler toutes les affaires. Seul au départ, il bâtit peu à peu un véritable empire, origine de la fortune de la famille des Corleone.

    Mon avis: Ici on a deux films en un... deux destins en parallèles.

    D'un côté, on continue à explorer la descente de Michael dans les arcanes du crime organisé... descente qui conduit de plus en plus vers la solitude.
    De l'autre, on suit l'ascension de Vito "Corleone" Andolini, jeune immigré sicilien, qui fuit le Don de son village, responsable de la mort de sa famille, et qui va peu à peu devenir le parrain local à New-York.

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    Ce qui est intéréssant dans ce film, c'est justement le parallèle entre l'ascension de Don Vito, clairement voulue peu à peu par celui-ci, qui lui servira aussi à accomplir sa vengeance sur Don Ciccio et celle de Michael, son fils, dans la Famille, clairement subie, et qui elle part de vengeances accomplies, déjà... comme un effet de miroir.

    Le Parrain 2 est le plus terrible des films, car pour conserver sa place, et sa vie, Michael va perdre sa famille, peu à peu, que ce soit Kay, sa femme, fatiguée du système mafieux, ou son propre frère Fredo, que Michael fait tué une fois leur mère morte... Quand à sa soeur Connie, son revirement est intéréssant, puisqu'elle passe de la folle ecervelée (rôle qu'elle tenait depuis que Michael avait fait tuer son mari, responsable de la mort de Sonny leur frère aïné... vous suivez, là?) à une future chef de famille... faudra voir le 3 pour voir comment Connie peut faire peur...

    La fin du film montre justement la solitude de Michael face à sa famille... que ce soit en 1941, quand il annonce alors qu'il s'engage dans les Marines, refusant donc d'être dans le système familiale... à la scène finale qui le montre seul, dans le silence du lac Tahoe...

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    Pour plus de renseignement sur les films, wiki mon ami: le 1 et le 2

    Je n'ai pas réussi à dire tout ce que je voulais dessus (comme les scènes à Cuba du 2, assez symbolique)  mais on verra suivant les discussions ^^

    Pour le 3, ce sera après, quand je l'aurais revu.

  • Les Trois Royaumes

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    156.jpgLes Trois Royaumes/Chi Bi/ Red Cliff  - version longue

    Réalisateur : John Woo

    Avec :
    Tony Leung Chiu-wai: Zhou Yu
    Takeshi Kaneshiro: Zhuge Liang
    Zhan Fengyi : Cao Cao
    Chang Chen : Sun Quan
    Yong You : Liu Bei
    Ba Sen Zha Bu : Guan Yu
    Zhao Wei : Sun Shangxiang
    Hou Yong : Lu Su
    Hu Jun : Zhao Yun
    Tong Jiang : Li Tong
    Lin Chiling : Qiao Xiao
    Shido Nakamura : Gan Ning

    L'histoire : En 208 après JC, la Chine est divisé en trois provinces, sous l'empire des Han. Mais l'empereur est jeune et Cao-Cao le premier ministre ambitieux. Après avoir conquit le nord, il se tourne vers le sud et l'ouest, terre de Liu-Bei (royaume de Shu), oncle de l'empereur et du jeune roi Su Quan (royaume de Wu). Fort d'une armée de 800 000 hommes, il pense la conquête facile. Mais c'est sans compter sur l'alliance des deux régions de Wu et Shu, et les qualités du stratège de Liu Bei, Zhuge Liang et du général en chef de Su Quand, le vice-roi Zhou  Yu.

    John Woo a rêvé ce film 20 ans. Il voulait faire l'adaptation d'un épisode archi-connu de l'histoire chinoise, romancé, une sorte d'équivalent à l'Iliade ou au cycle Arthurien. Pour ce faire, il ne s'est pas appuyé sur la version romancée, justement de la Romance des Trois Royaumes, plus tardive, et plus partiale... mais sur les chroniques de l'époque. Et il nous sert un grand film historique, pour ma part (bon, avec un peu des surhommes, des fois...) aux scènes de batailles époustouflantes, sans pour autant glorifier la guerre.

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    Car si ici il y a des héros, il n'y a pas d'ennemi vil et méchant. Parce que je vais commencer par Cao-Cao, le premier ministre agresseur. Pas de folie grandiose, pas de méchanceté gratuite, non. John Woo nous présent un homme dévoré d'ambition, sans doute, qui commet des erreurs tactiques, parce que plus on va loin dans la quête du pouvoir, et plus notre jugement est altéré. Mais si je devrais retenir une scène de Cao-Cao, c'est, outre la scène de fin, celle ou il est au milieu de ses hommes malades, dévastés par la fièvre typhoïde. Et une méga mention spéciale à l'acteur qui l'interprète, parce qu'il est parfait.

    Du côté des gentils, enfin, des agressés. Bon, là, on le droit aux types qui ont bien lu leur Sun-Tzu (l'art de la Guerre) et qui savent se comporter en fin stratège, grands meneurs d'hommes, et tout.

    Et Tony Leung est impérial dedans. Il habite son personnage Zhou Yu, c'est impressionnant. A la fois dans ses doutes, ses peurs, mais aussi dans son humanité, son attachement à ses terres... Et la relation avec sa femme est traitée de façon très belle. C'est d'ailleurs la seule véritable pointe de romance du film, mais elle est extrêmement bien mise en place (Lucas, prends en de la graine !!)

    Sa femme, Qiao-Xiao (jouée par Lin Chiling). Outre le fait que l'actrice est magnifique, c'est aussi un des seuls personnages féminins  du film. Et elle représente la femme idéale. Tellement que Cao-Cao la désire (ce qui fait que certains dans son camp se demande si ce n'est pas pour elle qu'il fait la guerre). Elle représente la douceur, la féminité, mais aussi une certaine force morale.

    Zhuge Liang (ou Kong Ming), joué donc par Takeshi Kaneshiro. Bon, à première vu, le côté barbichette et chignon, comment dire... c'était pas mon truc. Mais...

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    Mais c'est un Jedi !!!(non, je ne vois pas des Jedi partout, et attendez les captures d'écran, je vous le prouverais ^^) Enfin presque parce qu'il n' a pas de sabre laser. Trêve de plaisanterie, déjà, Takeshi rend über-sexy, par ses attitudes et son jeu le simple fait de réfléchir, de pencher la tête, de sourire. Le véritable Zhuge Liang est la représentation du savoir et de la sagesse en Chine (et même au Japon). Eh ben on y croit ! Je veux dire, quand je dis über-sexy, n'allez pas vous imaginer des scènes sous la douche, ou autres. Au maximum, Takeshi enlève ses chaussures.... (non, pour le côté torse nu, on ira admirer Tony Leung, qui est miam). C'est l'intelligence qu'il rend sexy... bon, ça tombe bien, j'adore ce type de personnage. Vous vous rappelez, j'ai dis que c'était un Jedi ? Bon, ben c'est Obi-Wan ET Yoda en même temps (sauf qu'il parle chinois...)

    Je me rends compte que je risque de faire une thèse rien que sur les persos... qui sont tous extra, du jeune roi joué par Chang Chen, à la fois plein de doutes, et qui prends confiance peu à peu (sans toutefois virer super-héros), à Liu Bei (parce qu'on croit à un moment, à un truc...) et au « super-héros » de l'époque que sont les différents guerrier, dont j'ai du mal avec les noms, mais qui campent à la fois des hommes crédibles, et ces héros chinois légèrement surhumains.

    Et puis il y a la jeune sœur du roi Sun, Shangxiang, un vrai garçon manqué, que j'adore. Elle représente un autre versant de la féminité, je me fiche totalement de savoir si elle a existé, si son personnage est crédible ou pas (après tout, des reines guerrières, y'en a eu, comme Mulan). C'est une jeune princesse qui refuse la vie programmée pour les filles, qui s'entoure d'une garde féminine entrainée, qui participe aux combats, qui découvre aussi que la guerre, ça peut être dur, et qui peut être une vraie peste... et pourtant, dès son apparition, elle est adorable (même en peste ^^). Une anti-Zhang Ziyi (qui est sans doute une bonne actrice, mais que j'ai envie de claquer dans les ¾ des films où je l'ai vue, avec son personnage de gamine insupportable... sauf p'têt dans les Poignards Volants)

    Passons maintenant aux batailles... que dire, si ce n'est qu'elles sont épiques, que John Woo maitrise le ralenti comme personne, et qu'il sait surtout ne pas en abuser (en fait, doit y'en avoir 3 en tout, sur le deuxième film...), qu'elles ont l'ampleur de celles du Seigneur des Anneaux, avec de gros clins d'œil chez Kurosawa, et le réalisme de celles de Gladiator, celle du début, dans la boue... (à la base, la guerre, ça a rien de glorieux). Devant la deuxième phase de celle de la falaise rouge, au milieu d'une flotte en flamme, j'ai pensé au débarquement en Normandie...

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    Et puis, moi qui suis quand même fan de stratégie militaire (oui, j'ai Sun Tzu chez moi... pis on ne peut pas aimer Rome sans aimer l'art militaire...) je dois avouer que j'ai été impressionnée par toutes ces techniques, les mouvements d'armées, et par la science de la mise en scène de John Woo. On est à la fois au cœur de la bataille, au plus près d'une réalité sanglante (parce que le John ne nous épargne pas les techniques militaires...) et avec une vision d'ensemble impressionnante. Sans compter les discussions stratégiques, avec une excellente maitrise de la multiplicité des points de vue, tout en restant parfaitement clair (Lucas, prends en de la graine 2). Dans la même scène, on passe de l'organisation des alliés à celle de Cao-Cao, sans perdre ni en compréhension des analyses de chaque camp, ni qui va faire quoi. Et ça c'est assez bien fait , question montage.

    Bon, je me rends compte que j'ai encore énormément à dire sur le film, entre autre sur les personnages, les jeux de lumière, les parallèles....

    Donc, juste un conseil... visionnez la version longue, si ce n'est déjà fait ^^

     

  • Le Petit Nicolas

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    Non, je ne vais pas vous parler de l'usurpateur... pour moi, le Petit Nicolas restera toujours le gamin aux bêtises et aux copains de mon enfance ^^

    Mais aujourd'hui, je suis allée voir le film avec ma classe. Et j'ai plutôt passé un bon moment.

    affiche-cine-du-film-le-petit-nicolas.jpgLe Petit Nicolas, 2009 - de Laurent Tirard, avec Maxime Godard, Valérie Lemercier, Kad Merad...

    Adapté de l'oeuvre de Sempé et Gosciny

    Résumé Allociné: Nicolas mène une existence paisible. Il a des parents qui l'aiment, une bande de chouettes copains avec lesquels il s'amuse bien, et il n'a pas du tout envie que cela change...
    Mais un jour, Nicolas surprend une conversation entre ses parents qui lui laisse penser que sa mère est enceinte. Il panique alors et imagine le pire : bientôt un petit frère sera là, qui prendra tellement de place que ses parents ne s'occuperont plus de lui, et qu'ils finiront même par l'abandonner dans la forêt comme le Petit Poucet...

     

    Mon avis: un gentil film, rafraîchissant, sympa comme tout à voir avec sa classe... même si profs et élèves ne rigolent pas forcément aux même subtilitées.... XD

    Le Petit Nicolas, je suis tombée dedans quand j'étais petite, avec les Vacances du Petit Nicolas. Et je dois avouer que j'aime beaucoup ces le-petit-nicolas.jpglivres, et les bêtises de l'enfance. Et tous les copains, que même Agnan, le chouchou de la maitresse trouve grâce à mes yeux (mêm si c'est qu'un cafteur...). Le réalisateur a bien su mettre en image l'univers poétique (et rétro, mais qui ne l'étais pas à l'époque) du livre. Et puis c'est marrant de voir ça avec ses élèves, surtout quand on a un Nicolas dans sa classe, pas très grand, avec la même voix que celui du film (mais plus bavard...). Et d'avoir la reflexion des élèves, face à une crise d'Agnan qui se calme quand on lui promet des devoirs en plus: "Oh, c'est L*!!" (Un autre élève, moins cafard qu'Agnan, mais très bon aussi...).

    Et le personnage de Clotaire, la pauvre cancre... je crois que c'est mon chouchou, celui-là...

    Sinon, j'ai trouvé les inventions du rélisateur pour les pensées des gamins assez bien vu... et le générique est trop bien (comme disent les élèves), avec une animation des dessins de Sempé.

    Juste une chose... j'espère que ça va pas donner encore plus le goût des bêtises aux miens... (mais là, j'ai de l'espoir XD)