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7ème Art - Page 7

  • The Black Dahlia - Ellroy - De Palma

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    J'adore Ellroy. Je suis tombée dedans grâce au film L.A Confidential, j'ai lu Le Grand Nulle Part, puis L.A Confidential, puis le Dahlia Noir,White Jazz, puis finalement, qui clôturait le Quatuor de Los Angeles. j'ai commencé American Death Trip, j'ai lu Clandestino en italien et en français, j'ai lu Crimes en série, et j'ai adoré ses deux articles sur L.A., sa ville, sa malédiction, dans Courrier International il y a un temps déjà.

    J'aime déjà, à la base, le roman noir américain, le film noir, les ambiances poisseuses, les héros pas si héros malchanceux... et Ellroy va très loin dans l'anti-héros.

    Bref, il va me falloir plus d'un post pour en parler sérieusement. Or, hier soir, sur France 2, passait le Dahlia Noir, l'adaptation du roman éponyme d'Ellroy, par Brian De Palma. Et en général, j'aime bien Brian.

     

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    Le Dahlia Noir - James Ellroy.

    Premier tome du quatuor de Los Angeles, une tétralogie autour du LAPD de la fin des années 40 à la fin des années 50, c'est le troisième que j'ai lu. Oui, je suis pas toujours logique... ce qui m'énerve, c'est que je ne retrouve plus mon exemplaire, et que je ne l'ai pas relu depuis plus d'un an, et que voilà, mes souvenirs sont flous!

    Bien que les oeuvres d'Ellroy soient de fictions, elles ont intervenir en fond tout un tas de personnages ayant existé. Dans le cadre du Dahlia Noir, c'est carrément l'histoire qui est réelle. Celle qui sert le titre, puisqu'Ellroy part réellement du meurtre d'une aspirante starlette, retrouvée horriblement mutilée dans un terrain vague à la fin des années 40. C'est aussi un livre exorcisme pour Ellroy, il le dit lui-même, sa propre mère ayant été retrouvée assassinée dans un terrain vague.

     

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    Dans le livre, on suit l'enquête Dwight Bucky Bleichert et son coéquipier, Lee Blanchart, obsédé par le meurtre. C'est aussi une plongée au coeur de l'âme humaine dans sa part sombre, au coeur d'une ville et d'une Amérique tout, sauf accueillante et fraternelle, au coeur des pulsions humaines. On y croise des femmes fatales à la fois fragiles et ambigües, des flics corrompues jusqu'à la moëlle, et pourtant honnêtes, en un sens, des manipulateurs de tout poil, dans le vaste barnum qu'est la justice et la politique, intimement liées, aux Etats-Unis.

    Et encore, le Dahlia Noir reste classique dans sa narration. il fait penser aux oeuvres de Dashiell Hammet, Raymond Chandler ou Chester Himes. Ellroy n'a pas encore peaufiné son style "uppercut", mais tout est déjà là. Et c'est un chef-d'oeuvre de littérature noire. Avec parfois une lumière...

    Bref, vous comprendrez que j'ai aimé. Et puis dès que ça se passe dans les années 40-50, moi, je craque, alors...

    Passons au film...

     

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    Le Dahlia Noir - Brian De Palma

    L'histoire: la même que précédement, avec des adaptations. Le décor: L.A. en 1947-1948. les acteurs: Aaron Eckhart, Scarlett Johansson, Hilary Swank, Josh Hartnett.

    D'habitude, j'aime bien De Palma. Contrairement à Pando (moi, j'ai du mal avec Ang Lee). Eh bien là, je lui donnerais raison.

    De Palma réussit un bon film noir, bien léché, avec l'ambiance et tout, une reconstitution d'époque qui claque, le soleil, les tensions, les acteurs sont parfaits.

    Mais.

     

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    Il y a un "mais". Ce "mais", c'est Curtis Hanson, qui avait réalisé L.A Confidential, raflant les oscars 10 ans avant, et réalisant ce que De Palma n'a pas fait.

    Capter l'âme de Los Angeles. L'âme noire et torturée décrite dans le roman. Son film est bien, mais il est gentil. Et Ellroy n'est pas gentil. Sa relation avec sa ville est une relation d'amour-haine, et après lui, vous ne voyez plus Hollywood et L.A. comme avant (ni les States en général, d'ailleurs). Alors oui, y'a des beautés fatales et des relations vénéneuses, mais on pense presque plus à un remake du Grand Sommeil, avec Humphrey Boggart. Et pas le truc qui vous prends aux tripes comme sait le faire Ellroy.

    Et vous? Vu, pas vu, Ellroy, pas Ellroy?

    http://emo.huhiho.com

  • Jedi Song (3)

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    And now, ladies and gentlemen, last but not least .... voici venir le dernier épisode de la saga!

    Star Wars - Episode VI - The Return of the Jedi (le Retour du Jedi)

    HanLeia.JPGToujours a long time ago, et far far away (ah non, ça, c'est dans Shrek...), bref ailleurs, y'a longtemps...

    On retrouve nos deux héros du début, les robots perdus dans le désert, qui se rendent chez une limace géante. bon, on capte vite que la limace géane, c'est le Don Corleone du coin, avec des méthode encore plus expéditives que les chaussures en ciment. Bref, tout commence par une expédition sauvetage. On se rend compte aussi que le blondinet s'est vachement amélioré dans le maniement de la Force, et la belle équipe est repartie. Sauf que...

    Sauf que l'Empire a reconstruit une Lune Noire, enfin, pas encore finie, mais bon ... et qu'il va falloir la détruire. En attendant, Luke va dire au revoir à Yoda, et apprends que Ben était un sacré comique. De retour à la base, on a la mise au point du super-plan pour détruire l'Empire, et c'est parti, direction Endor. Et sur Endor, on croise qui? Les Ewoks!!

    Bon, à première vue, le résumé est fait sous acide, mais comme l'histoire est connue et que au cas où, je veux pas vous spoiler sur l'intrigue... bref.

    Un épisode qui va conclure en beauté la saga, son plus gros défaut étant d'avoir une fin tellement remanié qu'on sait plus trop quelle tête il a Vador en vrai.

    Mais c'est l'épisode ou l'on se rend compte que Luke est plus intelligent que son père (ok, en même temps, c'est pas trop dur) et la confrontation des deux est une superbe scène... comme la confrontation Luke-Empereur. Je trouve d'ailleurs que le personnage de Luke prend bien son ampleur de Jedi ici (mais vu le titre, c'est p'têt voulu ...).

    Après, je voix venir les critiques: les Ewoks ... ok, c'est des peluches, des Chewie miniatures et gnagnagna .... bon, le film, je le regarde depuis que j'ai ... depuis petite. Alors, forcément, les Ewoks, je suis à fond accro, je voulais une peluche, et puis c'est tout!! Ouais, ils battent l'Empire avec des cailloux et des rondins de bois? Et alors? Et Little Big Horn, hein ... (Comment ça, ça a rien à voir?)

    Pas de vidéo ici, vu que je ne trouve pas mes scènes favorites (soit la notion particulière de la vérité selon Obi-Wan, et la confrontation Luke-Vador).

  • Jedi Song (2)

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    Et on continue dans la découverte de Star Wars, avec l'Episode V, qui fut en fait le deuxième tourné (Lucas et la logique, hein ...)

    Star Wars - Episode V - The Empire Strikes Back (L'Empire contre-attaque)

    darksidecookies1.jpgIl y a très, très longtemps, mais un peu moins qu'avant ... les forces rebelles sont coincés dans une planète de glace, Hoth (on les avait laissé triomphants, on les retrouve dans la panade...) et l'Empire les retrouve. Après une bataille épique, nos héros sont séparés en deux groupes. D'aun côté, Han, Leia, Chawie et C3-PO, à bord du Millenium tente d'échapper à une boite de conserve noire et ashmatique... De l'autre, le blondinet victime d'hallucination (il voit un vieux barbu dans la neige lui causé d'un certain Yoda) et R2-D2 s'envole pour Dagobah, retrouver un vieux Jedi. qui se révèle être un gnome vert qui parle bizarrement (mais vachement fort question Force...).

    Un épisode ou on a de la bataille de sabre, de la batailel sur glace ou dans l'espace, de l'amitié, de la trahison, de l'amour, des phrases bizarrement dite mais vachement efficace à replacer dans la conversation ^^, des généraux, amiraux, colonels impériaux qui tombent comme des mouches ... à cause de leur propre camp, huhu ... bref, de l'action de l'aventure, et ne vous fiez pas à l'ironie de mon résumé!!

    Pour certains (dont je fait partie) l'episode V est le meilleur Star Wars. D'une part, il n'a pas été tourné par Lucas, mais par Irvin Kershner (ce qui explique peut-être). D'autre part, il a deux dialogues cultes (entre autre ... il est aussi plus sombre, plus prenant, et il annonce une suite).

    Et donc, il a:

     

     

    And come to the Dark Side ...

  • Pour vivre heureux...

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    ... allons nous cacher dans les salles obscures!

    Deux films vus aujourd'hui, et miracle, commentés ici dans la foulée!

    D'abord, OSS 117: Rio ne répond plus.

    oss-117-rio-ne-repond-plus.jpgAutant le dire tout de suite, j'ai adoré le premier, je suis fan de Dujardin, et je suis très bon public pour ce genre d'humour avec des jeux de mots débiles... (depuis le premier, je suis explosée de rire sur gratin cairote, gratin de pomme de terre, c'est dire ... bon, je suis adepte de Perusse aussi...).

    Et ben j'ai adoré aussi le deux. Toujours aussi con, toujours aussi limite ... mais qui sait se renouveler. C'est parfois très limite, mais Dujardin joue ce crétin fini avec une facilité déconcertante. Le pire, c'est qu'on ne peut pas s'empêcher de l'aimer, cet Hubert Bonisseur de la Bath. Même si dans cet épisode, il lui en arrive de belles...

     

    Niveau réalisation, le tour de force du film, c'est quand même de bien recréer l'ambiance des films de l'époque. Tout y est ... le décor, la couleur, le style vestimentaire, les coiffures, les poses même ... on se croirait dans un De Funés ou un Belmondo grande époque!

    Et puis la musique... un film qui me mets deux fois du Dean Martin, en entrée, et en dessert, moi, là ... je fonds

    (Oui, j'adore Dean Martin...)

    "Everybody love somedy, sometimes ..."

    EDIT: sans compter que c'est hautement intellecuel, ce film ... je me demande combien de personne ont reconnu le monologue de Shylock dans le Marchand de Venise de Shakespeare, à un moment...

    On change de registre pour: X-men origins: Wolverine

    wolverineposterkt6.jpgLà, j'hésite à faire comme Pando. Parce que avouons le... d'un côté, y'a le film, de l'autre, y'a les raisons pour lesquelles je l'ai vu...

    Le film, en lui-même: j'ai bien aimé. Il ne vaut pas X-Men 2, mais il vaut le 3. Et puis bon, on sait ce que l'on va voir! J'ai trouvé l'histoire d'amour bien construite, les retournements bien amenés, sans être tout le temps prévisibles. Y'a de l'action, la scène d'intro est géniale, et les scène de combat, époustouflante.

    Et j'ai bien aimé la scène de boxe à Vegas ... ok, c'est p'têt de l'humour qu'on sait pasce que ça fait, mais ça fait une respiration, parce que ...

    Mise à part l'intro, après, c'est un peu long à se mettre en place ... l'histoire d'amour bien, ok, mais bon, elle peut se faire buter avant, non? Et ok, le film est sur Wolvy, mais y'a quand même beaucoup de mutants qui apparaissent, pouf, comme ça, et surtout ... Stryker. Je l'aurais aimé un peu plus développé... mais bref.

     

    Les raisons qui m'ont poussées à voir le film ... outre le fait de passer un bon moment, avec de la baston et des mutants...

     

    Y'a Hugh Jackman, déjà. Torse nu, voir tout nu ... ça compte.

    gambit.jpgMais y'a Gambit!!! Mon X-Men préféré que pourquoi on le voit jamais ... même là, on le voit 20minutes... c'est nul!! (Et alors, ça s'appelle Wolverine, je sais... mais quand même!) Gambit, c'est la classe internationale, que petite je voulais savoir jouer aux cartes pour faire comme lui ... Gambit, c'est celui-qui- (comme Wolvy, d'ailleurs) n'est pas toujours avec les gentils, mais est cynique ... et sait très bien énerver Wolvy, huhu... bref:

     

    Gambit rules!!