Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

NieA Senseï - Page 46

  • Jean Ferrat

    Pin it!

    Après un week-end rempli de joie et de fun, c'est avec un petit (en fait, un très gros) pincement au coeur que j'ai appris la mort de Jean Ferrat.

    Ferrat c'est un peu beaucoup toute mon enfance, mes parents en étaient fan (on a quasiment tous ses disques à la maison) et j'avais récupéré les cd pour mon papa, et même fait rien que pour lui une compil spécial voiture.

    Je ne vous fait pas de biographie, wikipedia et je pense les médias s'en occupent assez...

    Juste une chose, parce qu'à force de lire mes posts, vous avez sans doute bien compris dans quel univers j'ai été élevée... chez Ferrat j'aimais aussi bien le poète que l'engagement, la mise en musique d'Aragon, que le rappel de certaines choses....

    D'ailleurs, je vous mets et du Aragaon, avec l'hyper-connue et magnifique "Que serais-je sans toi?"


    Jean ferrat-que serais-je sans toi
    envoyé par frati3. - Regardez la dernière sélection musicale.

    Et celle qui me rappelle où moi, personnellement, je me situe, dans cette connerie de débat sur l'identité nationale....


    Ma France
    envoyé par plouzennec-devred. - Clip, interview et concert.

  • Et La Cerise, si Y'a PErsonne?

    Pin it!

    Désolée, l'effet du retour de vacances, retour au taf, élections pas loin.... ce post va être un poil plus politique que d'habitude.

    En fait, il va être un méga-coup de gueule contre.... beaucoup de choses. Et surtout des sujets qui fâchent (parce que comme disait Coluche, "merde, c'est moi qui vais tout prendre si je vous parle du Pape")

    Bon, je ne vais pas vous parler du pape, parce que celui-là, de toute façon... à part faire le clown en blanc dans son église géante à Rome, pour moi, il peut retourner dans le néant...

    Personnellement, soit j'ai été élevée au pays des Bisounours Laïc (une branche peu connue) soit j'ai idéalisé mes jeunes années... enfin, le côté collège and co. Venant d'où je venant (ouhlà, elle est correcte, c'te phrase? Sibylline, en tout cas...) bref, de ce département si cher à TF1 qu'est la Seine Saint Denis, autant vous dire que le côté melting-potes, je connais. J'ai eu des potes (justement) de toutes les religions (et à l'intérieur de chaque gros groupes multinationaux, de chaque courant, ramification... bref). J'ai personnellement, toujours eu l'impression que si leur religion (chez ceux la pratiquant, hein... parce que le côté religieux, j'en avais plein qui s'en tamponnaient royal) étaient importante pour eux (culturellement s'entend, ce que je peux comprendre), ils venaient pas pour autant faire chier les autres avec. Quand je dis faire chier le monde, je parle pas de ceux qui veulent à tout prix me faire croire que Dieu va me sauver... non, je parle de ceux qui genre, vont pas boire dans ta canette parce qu'elle est pas casher, Hallal ou autre... enfin, toi, tu l'es pas, quoi... bref).

    Bref, dans ma banlieue, je vivais bien (les cons, comme d'hab', je les ai découvert sur Paris, gniark, gniark... sans offense pour les intra-périph... je plaisante, les gars!!).

    N'allez pas croire que je ne respecte pas pour autant la religion d'autrui. Si ma meilleure amie venait manger chez moi, ladite meilleure amie étant musulmane, je servirais sans doute de la viande hallal. Je vais vous paraitre curieuse, mais le respect des autres chez moi passe aussi par la compréhension des coutumes. Je ne suis pas de celle qui irait planquer du porc en douce dans un plat, parce que je ne comprendrais pas pourquoi ils ne mangent pas de porc. M'en fiche, ça me fera plus de saucisson pour moi ^^. Donc d'un point de vue strictement personnel, pour autant que j'emmerde personne avec mes croyances, j'ai une nette tendance à avoir un grandissime respect pour celles des autres.

    Vous allez vous dire "Mais qu'est-ce qu'il lui prend de nous prendre la tête avec ça, en plus dans le genre sujet casse-gueule..."

    Eh ben y'en a ras-le-bol... voilà.... ras-le-bol de la tentative conjointe des églises en tout genre, sous différents prétextes, de reprendre (avec la bénédiction de Nicolas 1er, notons le) le pouvoir sur l'Etat, la morale et compagnie. De vouloir effacer la fameuse loi de Séparation des Églises et de l'Etat de 1905. Sous des prétextes divers et totalement fallacieux... le truc du culturel, c'est du portnawak!

    Ras le bol que lors d'une visite au Louvre, certains de mes collègues s'inquiètent de savoir comment présenter certains tableaux de la Renaissance, parce que à la base, ce sont des tableaux religieux (Ah ben mince alors, c'est pas comme si le plus grand mécène, à l'époque, c'était l'Église), tout ça par peur que des parents râlent. On sait jamais, on pourrait tenter de convertir leur chérubin à la religion chrétienne, parait-il... j'ai dû raté un épisode depuis Jules Ferry, moi...

    Ras le bol aussi qu'on nous ponde du sujet religieux à longueur d'info... quand c'est pas le voile intégrale d'une obscure secte musulmane, ou le tchador ou que sais-je de Diam's, c'est l'icône orthodoxe qui pleure à Garges... Beati Paupere del Spirito... on se croirait à Naples, bordel!

    Ah, mais j'en vois déjà prêt à me balancer "oui mais toi, t'es occidentale, pis catholique, pis..." Halte, halte... catholique je suis, par baptême... d'ailleurs, on ne m'avait pas demandé mon avis. Mais quand à 5 ans, on m'a demandé si je voulais aller au caté, j'ai dit non. Donc, voui, on va dire que je suis catho... à tendance bouddhiste, en plus. Par dessus-tout, je suis surtout de ceux pour qui la foi est affaire intérieure. J'ai horreur qu'on me dise quoi penser, que faire, comment interpréter telle chose. Et encore plus ceux qui soi-disant essaye de me sauver... ben tiens... t'en fait pas mon grand, je trouverais le chemin toute seule, comme une grande. Si je suis passionnée d'histoire religieuse (parce que c'est toujours intéressant) si je n'irais pas attaqué le concept même de religion, parce c'est fondateur dans l'histoire humaine, et puis ça me parait pas logique d'attaquer un concept à cause des gens qui l'on perverti... j'ai une légère tendance à penser "moi chez moi, et les curés chez eux" (enfin, les curés, c'est un exemple... comme je suis catholique, je vous rappelle , on me taxera pas d'atteinte culturelle...). J'ai d'ailleurs jamais bien compris cette histoire de Pape qui serait meilleure que moi pour comprendre ma relation avec Dieu le Père? C'est qui, lui, un psy?? En quoi moi, je ne saurais pas lire un texte, et le comprendre? Je suis co**e, c'est ça?

    Je crois que c'est ça, le truc qui m'énerve le plus.... le côté infantilisant des religieux (tendance oppressifs, hein... y'a des gars bien aussi), du genre "on sait mieux que vous, on va vous sauvez, vous ne pouvez pas comprendre".

    Et donc je vous laisse avec ces deux chanson, en notant toutefois qu'Alain Souchon est plus pessimiste que Matmatah...

     

    Découvrez la playlist Post1 avec Alain Souchon

    Vous n'êtes en aucun cas obligé de vous mouiller dans des réponses, hein... vous inquiétez pas, ça va me passer...

  • Laïs

    Pin it!

    Je voudrais vous faire partager aujourd'hui une découverte musicale assez ancienne.

    Un jour, à la médiathèque (y'a bien 4 ou 5 ans),je suis tombé sur un album de trois filles, qui reprenaient de vieilles balades... en particulier flamande. Un groupe en provenance de Belgique. Comme j'aime bien et les vieilles balades, et les groupes vocaux, et les arrangements world, j'ai acheté l'album, en fait, les deux albums sortis en France, Laïs et Dorothea.(Là, je lance un appel à mes lecteurs/trices belges pour la suite...)

     

    Lais.jpg Lais.Dorothea0001.JPG

     

    Ce groupe c'était Laïs, et je laisse à Wikipedia le soin de vous les présenter (parce que franchement ré-écrire la même chose, ça me gave un peu)

    Laïs (du nom -au pluriel- d'un poème d'amour courtois du Moyen Âge) est un groupe de trois chanteuses flamandes de Kalmthout, Jorunn Bauweraerts, Annelies Brosens, Nathalie Delcroix, constitué en 1996, qui a enregistré son premier disque en 1998. Elles interprètent, majoritairement en vieux flamand ou en français, des chants du répertoire traditionnel de différents pays d'Europe, de la chanson contemporaine (Jacques Brel,…) ou des polyphonies de la Renaissance, ainsi que quelques créations originales, mêlant les influences folk, pop, rock. Elles privilégient le chant polyphonique a cappella et l'accompagnement par des instruments traditionnels, mais aussi mélangés : guitare acoustique et électrique, percussions-batterie, accordéon, cornemuse, flûte, vielle…

    Leur site internet: ici

     

    1000-3769-005-LF.jpg

     

    J'adore littérallement leur style. Déjà, elles réussissent à rendre le flamand très beau. Grâce à elles aussi, j'ai connu une chanson Belle, qui est reprise par Alexandre "Arthur" Astier dans Kaamelott. Et elles ont fait une reprise de Grand Jacques de Brel magnifique, mais surtout, une reprise de In this Heart de Sinnead O'Connor à tomber...


    Découvrez la playlist En boucle avec Laïs

    (Bon, je n'ai malheureusement pas pu metttre les chansons dont j'ai parlé, sauf Belle...)
  • The man with no name?

    Pin it!

     

    Non, je ne suis pas attirée que par les morts ou les vieux....

    Pis cette catégorie n'est pas pour du swoon, à la base (y'en a qui font ça mieux que moi... ce serait en plus répétitif avec les autres)

    Pis y'aura aussi de beaux jeunes hommes, ne vous inquiétez pas... mais y'aura aussi des filles (en tout bien tout honneur, vu que je n'ai pas viré ma cuti)

    Et puis c'est mon blog, je ne vois pas pourquoi je me justifie... XD

    Sinon, My Best Men du jour:

    Monsieur (oui, à son niveau, je lui donne du Monsieur)

    Clint Eastwood

    Comme beaucoup, ma rencontre avec Clint, ce fut ça:

    Clint_Eastwood5.jpg
    Ben voui, en plus, mon père est fan de western, et fan de Sergio Leone...

    Mais reprenons...

    Né le 31 mai 1930 à San Francisco, Clinton Eastwood Jr. A su être patient, sagissant de la renommé. Il a su aussi être assez têtu pour prendre tous les conseils à contresens !

    Après une brève carrière de mannequin en Italie (j'ai pas d'image de l'époque... j'en avais une dans un première, mais je le retrouve plus...), et une apparition dans un film de Pasolini (rien que ça) il revient aux Etats-Unis, dans les années 50 où on lui a dit qu'il ne savait pas jouer. Et là, il décroche l'un des rôles principaux de la série western Rawhide, celui du jeune Rowdy Yates.

    clint_eastwood.jpg
    Clint le taciturne en 1965

    Là, on se dit que le monsieur n'est bon qu'à la télé. Et donc, dans  les années 60 onle retrouve en Italie exploser dans la trilogie de Sergio Leone : Pour une poignée de dollars, Et pour quelques dollars de plus, et Le bon, la brute et le truand.

    "Il ne sait jouer que les cow-boys", dit-on cette fois. Mais dès 1971, il incarne le flic mythique Harry Callahan dans Dirty Harry, et commence sa carrière de réalisateur avec le thriller Un frisson dans la nuit. A cette époque, un obscur réalisateur débutant dira d'ailleurs que Clint n'était sans doute pas le meilleur acteur américain, mais deviendrait le meilleur réalisateur qui existe. Ces jeunes, parfois, ils racontent n'importe quoi....

    Depuis, Clint continue de réaliser, alternant ou cumulant les fonctions d'acteur et réalisateur sous l'égide permanente de sa propre société de production Malpaso, parfois compositeur (il est fan de jazz et a consacré son film Bird à la vie de Charlie Parker), remportant deux fois l'Oscar du Meilleur Réalisateur (pour Impitoyable en 1992 et Million Dollar Baby en 2005), et faisant preuve d'une énergie incroyable qui lui permet par exemple de réaliser deux films de guerre la même année, à l'âge de 76 ans : Mémoires de nos pères et Lettres d'Iwo Jima... En 2009, il rencontre un de ses plus gros succès en jouant sur sa propre image de baroudeur sec et violent dans Gran Torino ; il a alors 78 ans. Et en 2010, le revoilà sur le devant de la scène avec Invictus, sur Mandela, l'Afrique du Sud et le rugby... et bien plus encore.

    Le truc, avec Clint, c'est que ses films jugés les moins bons restent quand même de très grands films. Bon, il met lui-même le niveau tellement haut... Et c'est ainsi que lentement, à l'heure où d'autres prennent leur retraite, que monsieur Clint est devenu le plus grand réalisateur américain...

    Au fait, l'obscur jeune réalisateur cité plus haut s'appelait Martin Scorsese...^^ (un autre Best Men)

    Je ne vais pas mettre la liste complète de ses œuvres, parce que IMDB fait ça très bien, de même que pour les citations et le reste....

    clint-eastwood.jpg
    Clint l'insubmersible en 2009

    Et une petite galerie du personnage, sans doute le dernier vieil emmerdeur qui fait ça très bien du cinéma américain ^^

    clint41.jpgclintmain_43211t.jpg4933f2f0c2d9b.jpg